Bamako, 7 sept 2017 (AFP) – Un civil a été tué et plusieurs autres ont été blessés mercredi dans le nord du Mali par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule, ont indiqué jeudi des sources sécuritaire et administrative, deux jours après un incident similaire où deux Casques bleus avaient été tués.
“Un civil a été tué mercredi quand le véhicule privé dans lequel il était a sauté sur une mine entre les localités d’Ansongo et de Ménaka”, deux villes proches de la frontière avec le Niger, a déclaré à l’AFP un responsable de la préfecture d’Ansongo.
“Plusieurs passagers était à bord du véhicule” losqu’il a sauté à proximité de la localité d’Indelimane, à 120 km d’Ansongo, a précisé une source sécuritaire malienne.
“D’autres passagers ont été blessés”, a ajouté cette source, sans plus de détails.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mardi à l’unanimité une résolution créant un régime général de sanctions pour le Mali, où les entraves au processus de paix et de réconciliation se multiplient.
Le même jour, deux Casques bleus avaient été tués et deux autres grièvement blessés lorsque leur véhicule avait heurté “une mine ou un engin explosif” près d’Aguelhok, dans la région de Kidal (nord est).
Et mercredi, c’est un soldat malien qui a perdu la vie au marché de Ménaka lors d’une tentative de vol d’un véhicule de l’armée.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont en grande partie été chassés en 2013 à la suite du lancement, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, qui sont régulièrement la cible d’attaques.
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AFP