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Tueries spéciales : Des gendarmes saignés comme des moutons ou tués par balles ?

Ces querelles intercommunautaires au centre du Mali, ou plus précisément ces faits morbides qui remontent en pleine lumière dans la région de Mopti et ses environs, sont insoutenables et  risquent de créer une « gangrène » pour le reste du corps social…Sortir de cette spirale de la violence, voilà le commandement des cœurs et des esprits.

gendarmerie nationale malienne patrouille

Nous revenons sur cette information faisant état du meurtre de trois(3) gendarmes, la semaine passée, à cause des pâturages de Dialloubé. Nous avons reçu confirmation de cette information par l’un de nos contacts sur les lieux que ces trois malheureuses personnes auraient été égorgées proprement comme du bétail. Ce qui fait forcément le détail comme on dit ! Surtout dans la trace de cette 55ème journée de commémoration de nos forces armées de défense et de sécurité et à notre source de nous confirmer que ces tueries portent la signature de rebelles. Comme à Aguel’hoc en 2012, ça ne s’oublie pas. (….) . Est-ce à dire que l’information part de tous les cotés actuellement ?  On avait dit que les gendarmes tués l’ont été par balles. On nous apprend autre chose aujourd’hui avec cette «  dimension » donnée au massacre de nos gendarmes. Il ya autre chose, quand on vient nous dire aussi qu’il ne s’agirait même pas de terroristes derrière ces meurtres dénoncés mais d’autres personnes- qui s’avancent masquées- intervenant dans ce conflit intercommunautaire. Ne dit-on pas que quand tu veux tuer ton chien, tu commences par l’accuser de la rage. Avant que la rumeur ou même la désinformation ne s’installe pour de bon, les autorités au vu des informations qu’elles détiennent, devraient chercher à dire «  la vraie, la vérifiable  » information sur ces morts.  Ces terres de pâturage incarnent mieux que quiconque l’esprit de subversion. Avant-hier soir au JT de l’Ortm, le chef de l’exécutif local M. Kane devisait sur ces moments de prédilection pour les affrontements au gré des mois de l’année qui se retrouvent recoupés en trois (octobre-février ; mars-juin : juillet-octobre) ce qui fait le cycle d’un éternel recommencement. Justement un forum intercommunautaire  s’y tient en ce moment sur les bourgoutières, l’élevage, les problèmes fonciers….Ce pourrait être le signe d’un nouveau parcours sur la scène nationale. Qui sera jugé à l’aune de ses reformes à apporter. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, face aux seuls impératifs nés d’un Accord de paix à trouver, vaille que vaille.  Nous sommes dans autre chose, l’ambition territoriale par d’autres moyens hormis les seuls armements. Un peu comme si la frontière venait à disparaître entre la guerre et la paix. Les actions militaires doivent avoir un caractère caché.  Les attentats et l’insécurité actuelle doivent profiter aux Fama pour asseoir une emprise. Mais on ne doit pas en rajouter dans les démonstrations de force. Il ne s’agit pas de recréer un « impérium » de Bamako sur son territorial….

Zénébou Maïga et S  KONE

Source: LE COMBAT

 

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