Le recrutement pour le compte de la Police nationale et de la Protection civile, au titre de l’année 2024 a été lancé depuis le 30 août dernier. Alors que les candidats se précipitent pour le dépôt de leurs dossiers, une double attaque terroriste a visé des cibles militaires ce mardi 17 septembre dans la capitale malienne, faisant plusieurs victimes. Mais ces attaques n’ont pas affecté la détermination des jeunes à postuler pour le recrutement à la police et la protection civile.
Au septième arrondissement et à la protection civile de Sokoniko en commune 6 du district de Bamako, ils sont plusieurs centaines de jeunes à venir déposer les dossiers pour les concours d’entrée à la police et la protection civile. Ces jeunes restent déterminés à intégrer les forces de défense et de sécurité, pour défendre le pays. « Ce que j’aime, c’est de prendre les armes pour tuer tous ces terroristes.On a toujours les mêmes motivations et on sait bien que quand on est militaire, on est prêt à mourir pour sa patrie », martèle une jeune postulante au concours de police nationale. Alors qu’un autre jeune renchérit « Cela n’a pas diminué ma volonté d’être porteur d’uniforme parce que j’ai l’amour de ce métier. Même s’il y avait eu une attaque aujourd’hui, j’allais venir déposer mon dossier’ ».
L’accès difficile aux documents administratifs
Malgré l’engouement autour de ce recrutement, l’accès aux documents administratifs pour postuler reste un défi. Ces jeunes que nous avons rencontrés devant des tribunaux ne cachent pas leur ras-le-bol.
« Je suis venu chercher ma fiche individuelle. Depuis le 02 septembre je suis à la recherche mais sans succès. Ils ne sont pas du tout gentils. Ils nous demandent de payer alors que ce n’est pas normal » dénonce un jeune candidat au concours de la protection civile. « J’aimerais postuler pour la police, je suis au tribunal pour chercher mes documents, cela fait deux semaines, je ne parviens pas à obtenir les documents », confie un autre jeune.
Studio Tamani
