Après l’ONU, c’est au tour de Donald Trump, le président américain de menacer de sanctions les extrémistes de la crise malienne.
En effet, le 26 juillet dernier, il a promulgué un décret qui prendra, désormais, des sanctions contre les « individus responsables ou complices d’actions qui exacerbent et détériorent la situation au Mali ».
Selon Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine, ce décret suspendra les déplacements des « individus ou entités, qui cherchent à miner les efforts de paix, la sécurité et la stabilité du Mali ».
Pour lui, des « groupes extrémistes exploitent les tensions ethniques bien au-délà des frontières du Mali ».
Pour l’heure, ni le président américain, ni son ministre des Affaires Etrangères n’ont cité de nom. Mais après les derniers évènements survenus à Kidal, au cours desquels le drapeau du Mali a été piétiné et brûlé, et la multiplication des attaques terroristes tant dans le Nord, que dans la région de Mopti, les « entités ou individus » – comme les appelle Mike Pompeo – sont connus.
Selon lui, la mission des casques bleus au Mali a payé le plus lourd tribut qu’aucune autre mission de l’ONU dans le monde, a-t-il prévenu, vendredi dernier.
Aucune entrave au processus de paix au Mali ne sera tolérée, a-t-il prévenu.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé