Depuis le 24 février, des rencontres se multiplient dans l’objectif de trouver une solution à la crise de la Ghouta Orientale, mais jusqu’à présent, il y a de la peine à instaurer une trêve. Si le conseil de sécurité de l’ONU voulait une trêve d’un mois, la Moscou exige une trêve quotidienne de cinq heures. Toutes ces décisions ont été des échecs.
Depuis une semaine, les raids aériens, les tirs de rockets sont le quotidien de la population de cette zone. Une semaine d’attaque a fait plus de 500 morts parmi lesquels nous recensons des enfants. Tous ces morts sont la preuve que la Ghouta orientale traverse une période de crise humanitaire grave. À cet effet, les organismes de protection des droits de l’homme comme le conseil de sécurité de l’ONU montrent leur volonté d’instituer une période de trêve d’un mois afin de permettre l’évacuation des civils et l’acheminement de matériels médicaux, de nourritures, etc. Puisque cette décision n’a pas fait l’unanimité des deux groupes protagonistes en guerre, la Russie recommanda alors une trêve quotidienne de cinq heures de 9 heures à 14 heures (heure locale) à partir du mardi.
Pendant que tout le monde se réjouissait de l’entrée en vigueur de cette mesure le mardi matin où il y avait eu pendant la matinée une trêve qui avait donnée l’opportunité d’évacuer des civils par des « couloirs humanitaires », les bombardements ont commencé. Au lieu de 5 heures, il n’y a eu que trois heures de trêve. La Russie accuse à cet effet, les rebelles syriens d’être à la base de ce refus, mais ne sait pas encore prononcer sur d’éventuelles sanctions à prendre.
Cette crise syrienne fait rappeler à certains experts des droits de l’homme de la Deuxième Guerre mondiale. C’est une crise vraiment inquiétante qui ne fait que des morts. Les civils ne sont que des victimes. Ceux-ci souffrent parce qu’aucune possibilité de se soigner si nous savons que les hôpitaux sont attaqués, l’alimentation pose problème puisqu’ils sont limités dans leur mouvement. Les « couloirs humanitaires » qui auraient pu être pour eux une opportunité au moins de fuir pour quitter la ville assiégée a été un échec. Alors, les Syriens attendent toujours que la communauté internationale agisse afin de les sauver de cette crise qui a longtemps duré.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays-Mali