Une participation active de la délégation parlementaire marocaine au 1er Sommet législatif africain d’Abuja, soulignant l’importance de l’échange de visites entre délégations de pays amis dont le Mali, le Niger, le Congo et le Soudan.
La délégation parlementaire marocaine qui a pris part aux travaux du 1er Sommet législatif africain 2013, du lundi au mercredi à Abuja, aux côtés de plus de 40 autres délégations, a eu des rencontres avec des membres de délégations de pays amis dont le Mali, le Niger, le Congo et le Soudan.
Lors de ces rencontres, l’accent a été mis notamment sur la coopération bilatérale et les possibilités de consolidation des relations entre la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers du Maroc, d’une part, et les Parlements de ces pays, d’autre part.
Les parties ont, également, souligné l’importance de l’échange de visites entre délégations parlementaires.
Ce Sommet, de trois jours, a été organisé par l’Assemblée nationale du Nigéria, sous le thème « les législatures émergentes en Afrique : Défis et opportunités», en partenariat avec l’Institut national d’études législatives (Nigéria), l’Association des parlementaires européens avec l’Afrique (Awepa), le Centre parlementaire canadien et le Round de Table des hommes d’affaires d’Afrique (ABR).
Le Sommet a eu pour objectif de réunir des hommes d’Etat internationaux, des dirigeants politiques, des législateurs et des présidents des parlements, des représentants des collectivités locales, des universitaires, des agents du secteur privé et des organisations de la société civile, pour discuter du rôle crucial que jouent les Parlements dans le renforcement des démocraties émergentes, ont indiqué les organisateurs.
Les participants ont eu notamment des débats sur la surveillance législative et ses contraintes, les attentes des électeurs, l’audience publique comme moyen d’interaction efficace avec le public, la responsabilité de l’administration parlementaire, le fonctionnement du Parlement et le développement du commerce intra-régional ainsi que l’investissement en Afrique.
Le président de la délégation marocaine, Maati Benkaddour, a, lors de ces débats, mis l’accent particulièrement sur les défis politiques, économiques et sécuritaires majeurs auxquels devrait faire face le Continent africain.
Ces défis, a-t-il relevé, impactent négativement, jusqu’à présent, les efforts des pays africains pour le développement et entravent la réalisation de leurs projets dans plusieurs domaines.
La situation actuelle en Afrique interpelle les parlementaires et les acteurs politiques du Continent pour des réflexions approfondies en vue de mieux gérer les transitions démocratiques et répondre de manière plus adéquate aux préoccupations des citoyens africains, a-t-il souligné.
Et d’insister sur la nécessité de hisser la fonction parlementaire de son caractère «représentatif «classique au rôle «participatif» pour mieux adhérer aux aspirations et revendications des larges couches populaires.