Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Semaine nationale de la liberté de la presse SENLIP : « Journalistes et Hommes de médias, devoirs et responsabilité en période de crise »

C’est le thème retenu pour cette édition 2017 de la Journée internationale de la Liberté de la Presse.

journal papier presse

La cérémonie d’ouverture qui avait été précédée de trois communications, à savoir : l’histoire de la presse ; la Presse et Politique et la Culture des médias, s’est  tenue le 3 mai 2017 à la Maison de la Presse, sous la présidence de M. Arouna Modibo Touré, ministre de l’Economie numérique et de la Communication. Il était entouré pour la circonstance de Fodié Touré, Président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), de AichataCissé, marraine de l’évènement et notre estimé confrère  Adam Thiam, Journaliste, non moins conférencier.

Depuis 3 ans, la Maison de la Presse organise la Semaine nationale de la liberté de la presse (SENLIP). Cette année, le thème retenu est : « Journalistes et Hommes de Médias, Devoirs et Responsabilité en Période de Crise». Ce thème pour la marraine, AichataCissé est d’autant plus d’actualité que notre pays depuis 2012 est confronté à la pire crise de son existence. Le Mali a frôlé la division. Beaucoup de nos frères et sœurs ont trouvé refuge dans les pays voisins.

D’autres, encore plus nombreux se sont déplacés à l’intérieur du pays. Pour la marraine, Aichata malgré l’accord pour la paix et la réconciliation, qui en principe devrait mettre fin à la rébellion des groupes armés, l’insécurité persiste, avec des attaques fréquentes des forces armées maliennes (FAMA) et des populations par des terroristes, à travers le territoire. Dans la capitale également, les revendications catégorielles des travailleurs et le difficile accès des citoyens aux services sociaux de base : Santé, Education, Eau potable, Electricité, Assainissement etc.font sortir les populations de leur patience. C’est dire combien le gouvernement est sollicité.

La responsabilité du journaliste, historien du présent, n’en devient que plus grande et plus lourde. Mais en dépit de cette situation, en faisant siennes l’éthique et la déontologie du métier, le journaliste se fixera alors les barrières à ne pas franchir. Autrement dit, il s’interdira, de prendre fait et cause pour une partie ou l’autre.Il s’interdira surtout le mensonge et proscrira toute velléité d’envenimer la situation. Un véritable sacerdoce dans le dévouement constant à la patrie, viatique du bon journaliste.

La marraine a ensuite fait savoir que le choix du genre journalistique (Reportage, Interview, Portrait, Enquête etc) permet en amont au journaliste de ne pas être la cause d’un malentendu, ou d’un désastre national. Si l’Editorial affirme clairement la ligne directrice d’un organe, les grands genres rédactionnels, exigent l’assimilation et la mise en pratique d’une science qui ne peut pas détruire la société ; bien au contraire, elle devrait participer à son édification harmonieuse.

La marraine dit se réjouir de l’honneur que la Maison de la Presse lui a fait de parrainer la semaine nationale de la liberté de la presse (SENLIP),édition 2017. Ce choix pour elle, prouve si besoin était, que la structure joue réellement sa mission de «Maison de tous les journalistes et agents de la presse, anciens et nouveaux» en synergie, dans l’intérêt exclusif du Mali. Pour sa part, le ministre de l’économie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a rendu un hommage à tous les journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur mission. Il a rappelé que ce sont les commentaires, les analyses et les enquêtes qui ont permis aux Maliens de comprendre et d’accepter l’accord issu du processus d’Alger.

Les journalistes ont pleinement joué leur rôle. Pendant la crise, les journalistes ont été les premiers sur la ligne pour la défense de la patrie à travers leurs articles qui ont prévenu les plus hautes autorités à se préparer d’avance. Vous avez mis le Mali, dit-il, au-dessus de tous et le peuple vous en félicite pour ça. Pour lui, de 1991 à nos jours, la presse a fait un progrès quantitatif très remarquable. Il a fait savoir que le gouvernement a entrepris une nouvelle loi sur le régime de la presse qui consacre la dépénalisation de délit de presse.

Aucun journaliste ne devrait plus se retrouver en prison pour ses opinions. Par contre, les sanctions pénales seront infligées à tous ceux qui s’aventureront à porter atteinte à l’honorabilité et l’intégrité des êtres humains. Concernant la carte de la presse, le ministre Touré  dira que désormais la carte de presse ne se retrouvera que dans les seules mains des professionnels de l’information.

DK

 

Source: Mali Sadio

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance