La version numérique de Paul le poulpe a parlé : selon EA Sports, le studio en charge de la simulation de football FIFA 18, la France va remporter la Coupe du monde 2018 en Russie en battant l’Allemagne aux tirs au but en finale, relatent-ils dans un post de blog mis en ligne lundi 28 mai.
Sur sa route, la France écartera l’Argentine en huitièmes de finale (1-0), l’Uruguay en quarts de finale (2-0) puis la Belgique, tombeur du Brésil, en demi-finale (2-1). De son côté, l’Allemagne éliminera le Costa Rica (2-0), la Colombie (2-0), puis l’Espagne (3-1). Parmi les autres enseignements majeurs de ce pronostic, le Portugal et la Russie se feront éliminer en huitièmes de finale, comme l’Angleterre, aux tirs aux buts.
Pour arriver à cette conclusion, les développeurs de FIFA 18 ont simulé le tournoi dans le jeu en utilisant la mise à jour spéciale Coupe du monde lancée mardi. Il s’agit accessoirement d’un coup de communication pour faire parler de cette dernière.
Des pronostics justes par le passé
Par le passé, les prédictions des simulations sportives d’EA Sports se sont montrés plutôt fiables. Le studio canadien avait déjà misé, avec succès, sur une victoire allemande à la Coupe du monde 2014 mais contre le Brésil en finale, et non l’Argentine. En 2010, elle avait également vu juste en voyant l’Espagne l’emporter (cette fois encore contre le Brésil, au lieu des Pays-Bas dans la réalité).
Comme le rappelle le site Engadget, la simulation de football américain Madden NFL a par ailleurs prévu le vainqueur du Super Bowl neuf fois sur les treize dernières éditions.
Comme la plupart des simulations sportives, FIFA 18 s’appuie sur une volumineuse base de données recensant tous les joueurs et leurs caractéristiques. Composée par les développeurs avec le soutien de milliers de bénévoles chargés d’observer les performances de chaque club, dans chaque division, elle permet en théorie de modéliser au plus près les forces en présence dans le football. EA ne communique pas sur les algorithmes ni la méthode utilisée pour calculer les résultats.
Cette simulation peut par ailleurs aussi être faussée par des détails : dans la mise à jour de FIFA 18, André-Pierre Gignac (non sélectionné), Dimitri Payet (blessé) et même Adrien Rabiot (en conflit avec la Fédération française) font partie des 23 de Didier Deschamps dans le jeu. L’histoire ne dit pas si cela a avantagé ou désavantagé l’équipe de France virtuelle.
Le Monde.fr