Porté à la tête d’un département qui n’a aucun secret pour lui, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique sait parfaitement ce qu’il faut faire pour atteindre les résultats probants. Surtout s’il s’agit de profiter de l’expérience des anciens. Ils sont une douzaine à être appelés par Ousmane dans une commission dite Commission de suivi du Nord.
Cette commission créée le 21 février dernier par le ministre de la Santé a pour mission de faciliter la reprise des activités des services sanitaires dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal.
Avec pour mission principale d’évaluer les besoins et proposer un schéma de redéploiement/ affectation des ressources humaines, cette commission devra également déterminer les besoins en équipements, en matériel médico-chirurgical, en médicaments et consommables médicaux en vue d’une opérationnalité efficace et efficiente des services de santé.
Avec à sa tête un professionnel de santé en la personne de Dr Mountaga Boouaré, la Commission de suivi du Nord (CSN), qui s’est déjà réunie plusieurs fois, travaille d’arrache-pied pour le suivi des activités de reconstruction et de réhabilitation des structures sanitaires dans les trois régions ; de proposer des mécanismes de reprise du recouvrement des coûts en lieu et place de la gratuité actuellement en vigueur dans ces régions et enfin de proposer aux autorités compétentes toutes mesures nécessaires à la mise à dispositions des populations du Nord, des prestations sanitaires de qualité.
Au terme de deux mois de mandat, cette commission devra faire des propositions de renforcement des services sanitaires des trois régions.
A travers la mise en place de cette commission, le ministre de la Santé prouve que la revalorisation des cadres ne passe uniquement par des postes de nomination.
Ousmane Daou
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau