L’ONU a tenu ce 25 septembre, en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, s’est tenue une « réunion de haut niveau sur le Mali et le Sahel ». La réunion ouverte par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutteres a regroupé de nombreuses personnalités dont les Présidents du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina et président du G5 Sahel, le représentant spécial du Secrétaire général au Mali, Mahamat Saleh Annadif, ainsi que les diplomates de plusieurs pays. Au cœur des discussions, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, dont, les participants ont réaffirmé qu’il « restait la pierre angulaire de la résolution de la crise au Mali ».
Les participants ont noté les mesures prises dans le cadre de l’accélération de la mise en œuvre, notamment la réintégration d’ex combattants, dont 1 000 ont été transférés en vue de leur formation pour intégrer les forces armées maliennes réintégrées. L’urgence étant le redéploiement de ces forces et le rétablissement de l’autorité de l’Etat. Ils ont invité le gouvernement à accélérer le transfert des ressources et des compétences aux autorités locales.
Tout en saluant le lancement du dialogue politique inclusif, ils ont invité les parties prenantes à faire en sorte que les reformes prévues, « y compris la révision de la constitution », soient mises en œuvre.
Soulignant leur préoccupation face à la montée de la violence au Mali, les participants ont souhaité la finalisation par le gouvernement d’un plan global pour la sécurisation des civils et l’intervention de la justice afin de contribuer à la stabilité.
Malgré la réaffirmation par la communauté internationale de son appui à la région du sahel, celle-ci attend encore le décaissement des engagements en faveur du plan prioritaire d’investissement du G5 (2019-2021).
Journal du mali