Mariam Diarrafa est une mère de cinq enfants. Veuve depuis plus d’une dizaine d’années, elle s’occupe seule des charges de ses enfants. Dès l’annonce de la rentrée scolaire, elle ne dort plus.
Mali Tribune : Comment avez-vous préparé la rentrée scolaire de cette année?
Mariam Diarrafa : Malheureusement, je n’ai rien payé pour l’instant.Depuis le décès de mon mari, je suis seule à m’occuper de mes enfants. Je vends parfois des arachides, des sésames ou des couches pour enfants. Avec ces revenus, j’inscris mes enfants à l’école. J’achète les fournitures scolaires pour qu’ils n’envient pas leurs camarades et pour qu’ils ne manquent de rien.
Mali Tribune : A combien s’élève les fournitures scolaires de chaque enfant ?
M. D. : J’ai trois enfants à suivre pour l’école. Pour le plus âgé, Modibo, les fournitures s’élèvent à quarante-cinq mille F CFA : sac, cahiers, bics, tenue scolaire et le reste.
Mali Tribune : Quel appel avez-vous à lancer à la population ?
M. D. : Si au moins les associations et les plus nantis pouvaient nous aider, cela nous fera plaisir. Comme moi, il y a plusieurs femmes veuves et braves qui sont dans les mêmes conditions. Elles ont besoin d’assistance pour assurer l’avenir de leurs enfants.
Propos recueillis par
Aminata Traoré (stagiaire)
Mali Tribune