Mis en repos par son médecin pour un problème de santé, le retour du Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga est très attendu par les Maliens dans leur ensemble pour reprendre place au sein de la transition dont il incarne le fer de lance. Pour certains, il est incontestablement “le père de la refondation” amorcée depuis le 7 juin 2021. C’est un secret de polichinelle, qu’en quatre mois d’absence, les Maliens ont soif de sa présence et ont surtout compris que le gouvernail de la transition est en panne. Les différents chantiers sont bloqués et il faut impérativement le retour de l’homme par qui le Mali a retrouvé sa dignité et sa souveraineté dans le monde..
West après la mort de la grenouille que l’on reconnaît sa vraie longueur, nous dit un adage africain. Et les Maliens l’ont très vite compris, après environ quatre mois d’absence du Premier Ministre Dr Choguel Kokalla Maïga. Au début, certains ont vite fait, mais par erreur d’appréciation, d’aller trop vite en besogne faisant croire que Choguel devrait être remplacé. Certes, l’actuel Premier ministre et Président du comité stratégique du M5-RFP est indispensable dans le pays, mais indispensable dans ce projet de la Refondation du Mali dont il détient les secrets et les détails.
Pour preuve, depuis qu’il est en retrait, le pays n’a pas bougé d’un pas sur ce qui était prévu dans la conduite de la transition. Au contraire, l’on constate une régression des acquis durant ces derniers mois. Il faut noter en premier, la perte de confiance entre les autorités de la transition et son peuple.
Il n’est plus un secret pour personne que les soutiens de la transition ont actuellement une position de mise en garde au regard de certaines dérives constatées dans la gestion de cette transition ces derniers mois. La sortie du président du mouvement Yéréwolo debout sur les Remparts » Adama Ben Diarra, dit Ben le Cerveau, est une preuve palpable. Ce dernier a réagi sur l’augmentation des budgets des présidences de la République et du CNT au moment où les autorités de la transition demandent aux Maliens de serrer les ceintures.
Le prétoire