‘’Recompter les voix bureau de vote par bureau de vote afin que la vérité des urnes soit connue’’. Voilà en un mot, ce qu’ils, réclament à la Cour Constitutionnelle.
Dans son intervention, la candidate du PARENA, dira que les chiffres distribués par le Gouvernorat aux candidats, comparativement aux données fournies par les différentes commissions de centralisations respectives, ne reflètent pas la vérité des urnes.
« Nous lançon un appel solennel, pour le rétablissement de toute la vérité à travers le recomptage de nos voix en CIII » a déclaré Mme Kadidia Fofana.
A sa suite, le candidat du parti YELEMA, a souligné, qu’ils ont constaté des situations peu orthodoxes au niveau de la centralisation et du déroulement du scrutin. Selon lui, des écarts considérables ont été constatés entre les voix centralisées au niveau des différentes bases des partis politiques et celles centralisées au niveau du Gouvernorat du district de Bamako. « Nous demandons que les suffrages valablement exprimés par la population soient rétablis par un recomptage des voix » a-t-il demandé.
De son côté, la candidate du parti SYNOUMA, est revenue à la charge pour dire que les résultats proclamés par le Ministre des élections, concernant la CIII, sont loin de la réalité et même biaisés. Pour elle, cette affirmation, s’adosse au résultat des décomptes effectués par beaucoup de partis en lice, dont la Synouma. « C’est pourquoi, nous avons introduit auprès de la Cour Constitutionnelle, un recours. Nous ne demandons qu’une chose, recompter bureau de vote par bureau de vote les voix afin que la vérité des urnes soit connue » a recommandé la candidate Safiatou Traoré. Et d’ajouter : « le vote est sacré. La démocratie a pour fondement le vote. Personne, n’a le droit de confisquer une voix. J’ai foi en la Cour Constitutionnelle »
Pour sa part, le candidat de l’UDD, Dr Gérard Mandié, n’est pas aussi allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer le tripatouillage des résultats du 1er tour au niveau du Gouvernorat.
« Le 29 mars 2020, ce qui s’est passé au niveau de la CIII, est tout sauf une élection législative. C’est tout sauf un scrutin électoral » a noté Dr Mandié.
Selon lui, il y’a eu des pratiques peu orthodoxes et embarrassantes lors de la compilation des résultats au niveau du district de Bamako. C’est pourquoi, dit-il, ils sont sortis pour tenir en témoin l’opinion nationale et internationale. « Nous invitons la Cour Constitutionnelle à trancher et à dire le droit. Je dis bien à dire le droit » a réclamé Dr Dembélé.
En plus, Dr Mandié, a soutenu que la procédure des élections enb CIII, a été biaisée à tous les niveaux.
Après avoir souligné de passage que la CIII, est celle pilote de Bamako, le candidat de l’UDD, n’a pas du tout passé sous silence, le fait que son cœur soit meurtri face à la volonté de certaines personnes d’imposer un député à la CIII. « Nous avons le cœur meurtri de savoir, qu’on veut nous imposer ou nommé au niveau de la CIII, un député » a-t-il révélé. Et de mettre en garde : « Nous ne sommes pas d’accords ».
A noter que cette cérémonie a débuté par l’exécution de l’hymne national du Mali.
La décision de la Cour Constitutionnelle est donc vivement attendue au niveau de la CIII.
Par Moïse Keïta
Source: Journal le Sursaut- Mali