La ville de Bamako est devenue la pègre des malfaiteurs, mais le véritable nid de tous ceux-ci se trouve en Commune II. D’où la perspicacité de la mission du Commissariat de Police du 3ème arrondissement. Un commissariat, dont les éléments risquent chaque jour leur vie pour assurer la quiétude aux populations de la cité des trois caïmans. Pas seulement, car les malfrats dont ils guettent, traquent et mis hors d’état de nuire, s’en prennent même aux hommes en uniforme.
Pour preuve, les nommés Abdoulaye Konaté dit ‘’Napologi’’, Kané Dabo alias ‘’Dankala’’, Sayon Dembélé dit ‘’Sayon Kôrôba’’ et autres ont essayé de déposséder un agent du nom de Nouhoum Diarra du Groupement Mobile de Sécurité (GMS) de sa moto, lorsqu’il était de partance au service vers 5h du matin le 20 mars 2020 au niveau de Rond-point Photo-cola à l’Hippodrome.
Celui-ci a eu la vie sauve grâce à des tirs de sommation qui leur ont fait peur. Ainsi, l’agent Nouhoum Diarra a mis la main sur Napolopi qui a eu la peur de s’arrêter à cause des tirs de sommation. Ensuite, le malfrat a été conduit au 3ème Arrondissement et par dénonciation de ce dernier, les éléments de Brigade de Recherche dudit commissariat ont mis le grappin sur ‘’Dankala’’ et ‘’Sayon Kôrôba’’ aussi auteurs de plusieurs cas de braquages, de cambriolages et de vols à main armée à Bamako.
Quant à Alassane Cissé, il est accusé de double meurtre. Pour lesquelles peines, il était sous mandat de dépôt. Puis, il a été mis à la disposition du 3ème arrondissement sur instructions du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune II du District de Bamako le 14 mars 2020 pour faire la lumière sur l’assassinat d’un jeune, nommé Sidiki Soumaré.
En effet, le malfrat Cissé avait poignardé le nommé Sidiki afin de pouvoir le déposséder de son smartphone ’’Iphone 7’’ le 29 février dernier, au lieu du concert de l’artiste ‘’Wi Soldat’’. Au moment du crime, il était accompagné de ses complices, précisément Kané Dabo ‘’Dankala’’, Sayon Dembélé ‘’Sayon Kôrôba’’ et autres. La victime a succombé, suites à ses blessures quelques temps après.
Ce n’est pas tout, car Alassane Cissé a également fait subir le même sort à son ami du nom de Moussa Konaté qui est introuvable jusqu’à présent, sûrement aussi décédé. « Le 11 Mars 2020 vers 22h…Je causais avec mon ami collaborateur Moussa Konaté autour de la boisson alcoolique près du Stade Omnisports Modibo Kéitra, nous avons commencé à consulter les cauris. Moussa m’a fait croire que les cauris m’ont insulté de mère. Je suis fâché. Je l’ai insulté également de mère. Immédiatement, il a bondi sur moi en brandissant un couteau. Il m’a terrassé. Je l’ai reversé avant d’arracher le couteau avec lequel, je l’ai poignardé au niveau de son omoplate. Il a saigné » a avoué à la police Alassane Cissé. Ensuite, il a révélé, qu’il ne s’est pas dénoncé pour le meurtre de Sidiki Soumaré par l’ignorance de son décès.
A présent, ces quatre malfrats et meurtriers ont pour résidence la MCA et les recherches sont en cours, pour appréhender le reste des membres de leur gang déjà identifiés.
Il s’agit de Makan dit « Fatô », Manancoro, Yougou, Tiékissé, Djalakorodji, Gorgui, Ba Issou et Sadio Fitini.
Chapeau aux limiers du 3ème arrondissement !
Par Mariam SISSOKO
Source: Journal le Sursaut- Mali