Le programme présidentiel d’urgences sociales vient de connaitre un coup d’accélérateur avec l’injection de plus de 4 milliards de francs CFA dans le transport ferroviaire. Il s’agit de la relance du train voyageur Bamako-Kayes-Dakar. Un investissement qui soulage les populations riveraines de Bamako à Diboli en passant par Kayes.
Le Ministère des Transports, Equipement et Désenclavement du territoire a été scindé en deux entités lors du dernier remaniement ministériel. Un Département de l’Equipement et du Désenclavement et un autre uniquement pour les Transports. Cette scission n’a pas été du goût de certains Maliens qui l’ont qualifié d’une restructuration de trop. Mais, heureusement, aujourd’hui, les mécontents commencent à comprendre le bien-fondé de cette scission qui n’est autre qu’un souci de mieux servir le pays. Les populations riveraines des rails ne diront pas le contraire avec la prise en compte de leurs préoccupations en matière de reprise des activités du train voyageur. Pour cette relance, le Gouvernement vient de mettre dans la cagnotte de la Direction Générale de la société Dakar-Bamako-Ferroviaire (DBF) une enveloppe de 4,5 milliards de francs CFA. Cette somme permettra de payer des locomotives, Wagons et matériels devant entrer dans l’entretien régulier et la modernisation du transport ferroviaire malien.
En outre, le fonds permettra aussi des cheminots mis en chômage technique de reprendre activement leur service. Les localités riveraines auront, elles aussi, leur compte dans cette affaire. A l’annonce de la nouvelle, les concernés par ce transport ont poussé un ouf de soulagement de voir leurs doléances prises en compte par les plus hautes autorités nationales. Un motif de satisfaction pour le Collectif ‘’Sauvons les Rails’’ qui avait fait de la reprise du train voyageur à Kayes son cheval de bataille. Donc, le Gouvernement vient de répondre favorablement à leurs revendications. Aux dires d’un cadre de Transrail, dans six mois, le train voyageur reprendrait service.
Les populations bénéficiaires doivent exprimer leur reconnaissance aux autorités maliennes pour avoir pris à bras le corps leurs préoccupations. C’est le signe que le programme présidentiel d’urgences sociales est en marche à tous les niveaux.
Ambaga De Disongo