Dans la mouvance de la campagne électorale, pour la présidentielle du 29 juillet prochain, la Coalition nationale des associations et mouvements pour la réélection du président Ibrahim Boubacar Kéita le 29 juillet 2018 (Conam-IBK-2018) a procédé le samedi dernier, sur la place publique de Sébénicoro-Dramanebougou (voisins du président IBK) au lancement officiel de ses activités.
L’évènement était placé sous la présidence d’honneur d’Alassane Ag Hamed Moussa, ministre des Collectivités territoriales, en présence de Boubacar Sidiki Gano, parrain de la cérémonie; de Diahara Traoré, présidente d’honneur de la Conam-IBK-2018 et d’Abdoulaye Dembélé, porte-parole de la jeunesse Conam-IBK-2018.
On notait également la présence des responsables, militants et sympathisants des partis de la plateforme «Ensemble pour le Mali», notamment la section RPM de la Commune IV, ainsi qu’une foule nombreuse, à majorité de femmes et de jeunes, venue de tous les secteurs de Sébénicoro et de la Commune IV de Bamako.
Le parrain Boubacar Sidiki Gano, fier de la forte mobilisation, a magnifié leur attachement au RPM pour apporter leur modeste contribution à la réélection de leur « leader bien aimé », Ibrahim Boubacar Kéita.
L’évènement du jour, a-t-il fait savoir, a été possible grâce à ce grand mouvement, dénommé Coalition nationale des associations et mouvements pour la réélection du président Ibrahim Boubacar Kéita le 29 juillet 2018 (Conam-IBK-2018). M Gano a profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage au président d’honneur de l’organisation, le ministre Alassane Ag Hamed Moussa.
Cependant, souligne le parrain, le plus important, c’est le 29 juillet prochain. C’est pourquoi, il a exhorté tous les Maliens en âge de voter d’aller retirer leur carte afin d’élire le président IBK dès le 1er tour.
Les porte-paroles des femmes et des jeunes de la Coalition de Sébénicoro-Dramanebougou, tout en réitérant leur soutien au président sortant, ont profité de l’occasion pour soumettre leurs préoccupations aux autorités, à savoir l’aménagement des voies de Sébénicoro- Dramanebougou, impraticables en saison des pluies ; le chômage chronique des jeunes ; le défaut d’éclairage public, source d’insécurité et de banditisme et l’absence de marché pour les femmes de ce secteur de Sébénicoro.
Le président d’honneur a vivement félicité les organisateurs pour cette très forte mobilisation. Le ministre dit avoir pris bonnes notes de toutes les préoccupations exprimées par les femmes et les jeunes. Cependant, a-t-il indiqué, pour ce faire, il faudrait que le président IBK soit réélu le 29 juillet, « pas pour lui-même, mais pour le Mali, pour l’Uémoa, pour la Cédéao et pour l’Afrique».
Les raisons, explique-t-il, beaucoup de choses ont été faites dans la résolution du problème du Nord, à travers l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Pour lui, pour que ce processus se consolide et se réalise à souhait dans l’intérêt des Maliens, et de la sous-région, puisque le problème de sécurité dans le Sahel est sous-régional, africain, voire international aujourd’hui, « il faut la réélection du président IBK».
C’est en connaissance de cause qu’il le dit. La preuve : le ministre dit connaitre tout le Mali du Nord au Sud. Et il sait qu’aujourd’hui, le président IBK est la personne la mieux indiquée pour gérer ce problème.
De même, rappelle-t-il, il faut que le Président IBK soit réélu le 29 juillet 2018 parce qu’il a entamé de grands chantiers d’infrastructures, à travers le Mali ; des réformes économiques, sectorielles, qui ont fait que malgré la crise, le Mali dispose d’une résilience économique qui fait de lui, toujours la 3è économie de l’Uémoa. Et le ministre d’ajouter : « Le président IBK est la personne la mieux indiquée pour continuer, voire renforcer ces réformes pour faire avancer notre économie ».
Par ailleurs, soutient le président d’honneur de la Conam-IBK-2018, avec les efforts d’IBK, il y a eu beaucoup de réformes administratives dont on parle peu, mais qui permettent de tenir bon aujourd’hui, malgré la crise. Dans le cadre de ces réformes, il a cité volontiers « l’Amélioration du cadre institutionnel de la décentralisation » qui est l’un des plus avancés d’Afrique.
La réélection d’IBK, estime le ministre Alassane Ag Hamed Moussa, est pratiquement une nécessité parce que, le président IBK est le candidat qui est la meilleure incarnation d’une nation.
«A mon avis, il est le candidat qui présente la meilleure incarnation de la nation. Sur ce, je voudrais vous demander beaucoup d’efforts pour aller retirer vos cartes d’électeurs. J’étais ce matin (samedi, ndlr) en Commune IV, V et VI pour inaugurer les infrastructures, et je me suis rendu-compte que le district de Bamako a le plus bas taux de retrait des cartes d’électeurs, et la Commune IV a le plus bas taux d’enlèvement des cartes d’électeurs dans le district de Bamako». C’est pourquoi, il a invité les populations de la Commune IV à aller prendre leurs cartes d’électeurs, car, a-t-il rappelé, il faut avoir sa carte d’électeur, pour sortir le 29 juillet prochain afin de voter massivement pour le président IBK.
Sékou Camara
La rédaction