Dimanche dernier, l’ancien porte-parole du gouvernement avait été brièvement interpellé pour le vol présumé d’un diamant de 87 carats. Mais depuis, Lambert Mende a porté plainte et son entourage assure que la pierre n’était pas un diamant et qu’il a été rendu à ses propriétaires, se prévalant d’un procès-verbal qui serait issu du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses. Des déclarations contre lesquelles s’insurge la société civile congolaise.
Pour Me Georges Kapiamba de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), il faut qu’une enquête soit ouverte par le parquet pour démêler le vrai du faux. Mais le procès-verbal présenté par les proches de Lambert Mende ne le convainc pas.
« Avec ce qui est mentionné dans ce procès-verbal, cela nous fait tout simplement croire que le vrai diamant a été remplacé par un faux afin de permettre à certains individus de le revendre frauduleusement et d’en tirer des bénéfices », soutient Me Georges Kapiamba.
Dimanche dernier, l’ancien porte-parole du gouvernement avait en effet été brièvement interpellé, accusé d’avoir volé un diamant de 87 carats à ses véritables propriétaires. Mais depuis, Lambert Mende, assurant que la pierre n’était pas un diamant, a porté plainte en se prévalant d’un procès-verbal du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses.
Mais du côté du Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses, on promet une communication mercredi prochain pour livrer les conclusions de l’analyse de la pierre litigieuse. Ce centre est censé non seulement établir le type de pierre dont il s’agit, mais aussi sa valeur et remettre un rapport au gouvernement à ce propos.
Le procès-verbal brandi par les proches de Lambert Mende ne serait à ce stade ni un avis autorisé ni le résultat de l’analyse définitive de ce service de l’État qui dépend de la présidence de la République.
RFI