La salle de réunion du Haut Conseil des Collectivités a servi de cadre à l’atelier d’élaboration d’un projet de charte de l’environnement au Mali le jeudi 18 aout 2016. La cérémonie d’ouverture était présidée par Ahmadou Kisso Cissé 2ème vice-président du Haut Conseil des Collectivités.
L’économie rurale repose sur certaines activités notamment, l’exploitation forestière, l’agriculture et l’exploitation de l’environnement pour ne dire que ceci. Face à la dégradation de cet environnement le Haut conseil des collectivités veut jouer toute sa partition à la résolution de cette problématique. Selon le 2ème vice-président, le sommet de Rio a défini que « les populations et communautés autochtones et les autres collectivités locales ont un rôle vital à jouer dans la gestion de l’environnement et du développement du fait de reconnaissance du milieu et de leur pratiques traditionnelles. Les Etats devaient reconnaitre leurs identités, leurs cultures et leurs intérêts, leur accorder tout l’appui nécessaire et leur permettre de participer efficacement à la réalisation d’un développement durable ». fort de ce constat, le haut conseil a décidé d’organiser cet atelier dont les objectifs sont entre autres l’élaboration de la charte de l’environnement qui constituera pour tous les usagers l’instrument de guide le plus partagé, élaborer sur les grands principes de l’environnement, fixer le principe de protection et de conservation de l’environnement, déterminer le principe de précaution et de prévention de l’environnement et de gestion efficiente des ressources, illustrer les devoirs et les droits de chaque citoyen à vivre dans un environnement sain, ressortir le principe du pollueur-payeurs, ressortir les rôles des différent acteurs.
Il ajouta que la complexité de la problématique de l’environnement, sa transversalité, la multiplicité des textes initiés par l’Etat ; la signature et la ratification de plusieurs conventions internationales sur l’environnement par le Mali ; la lutte contre la désertification ; le tout couronné par la mise en place par le haut conseil des collectivités un comité de pilotage restructuré et sanctionné par une décision devant répondre à tous ses faits, d’où la nécessité d’armer fortement les conseillers nationaux et les autres acteurs de la décentralisation pour que ces derniers du peu qu’ils le peuvent puissent faire des communes les porteuses de cette grande expertise.
Bissidi Simpara
Source: Sirène