Toute honte bue, l’opposition malienne a été satisfaite à toutes les doléances pour une bonne élection. Mais, elle ne peut s’empêcher de jouer à des mesquineries. La dernière trouvaille en date, l’existence des supposés bureaux fictifs ne tient pas la route.
Pour un observateur avise qui commente l’actualité politique nationale, ‘l’opposition à exigé et obtenu toutes les garanties nécessaires pour des élections libres et transparentes’’. Et de citer ce qu’elle a obtenu avec satisfaction : « L’audit du fichier électoral à la demande de l’opposition par l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) puis son scellé avec la participation de l’opposition et des partenaires. La révision exceptionnelle des listes électorales avec les représentants de l’ensemble des partis politiques de la localité dont l’opposition. L’adoption d’une nouvelle loi électorale à la demande de l’opposition, introduisant des réformes majeures pour plus de transparence autour des élections au Mali ».
L’opposition va jusqu’à imposer l’introduction de la carte d’électeur biométrique qui mettra fin à l’usage de la carte Nina et aux rumeurs selon lesquelles, l’État dispose d’un stock de cartes Nina qui pourrait être utilisé en faveur d’un candidat.
Comme gage de bonne fois, le gouvernement a acception la participation des représentants de l’opposition aux opérations de distribution des cartes d’électeurs biométriques et la mise sous scellé en leurs présence des cartes d’électeurs non retirées le jour du vote.
Pour ce qui est de la dernière trouvaille de l’opposition à savoir l’existence de bureaux de vote fictifs, le gouvernement a procédé à la désignation et l’identification des 25.000.
Par manque d’arguments, une partie défaitiste de l’opposition tente de distraire l’opinion qui est déjà engagée pour accomplir son devoir civique le 29 juillet.
Hamma Cissé
Source : l’expressdumali
