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Présents à la marche pacifique de la coalition pour l’alternance et le changement et d’autres, ils ont dit :

Nouhoum Togo, chargé à la communication du chef de file de l’Opposition : « Nous invitons le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour la transparence de ces élections pour que le président IBK parte en retraite le 29 juillet »

Ce matin, le peuple malien a prouvé sa bravoure et sa détermination pour la démocratie et le respect de ses règles. Ces jeunes, hommes, femmes…tous sont sortis pour réclamer certains droits : réclamer la tenue d’élections libres, crédibles et transparentes  et la libération de l’ORTM de la colonisation du régime IBK. Le président et son premier ministre ont voulu nous faire taire en réprimant notre  1ère marche mais nous sommes restés déterminés et le peuple a suivi la voix de la vérité. Après l’échec patent d’Ibrahim Boubacar Keita, le peuple malien veut le changement, ce qui n’est possible qu’à travers une élection transparente. Nous invitons le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour la transparence de ces élections pour que le président IBK parte en retraite le 29 juillet.

Seydou Diawara dit Martin, président du parti Lumière pour l’Afrique (LPA) : «Que les gouvernants organisent une élection transparente pour que le peuple ait le changement qu’il  souhaite » 

Le gouvernement malien dirige ce pays par tâtonnement. Pour pouvoir bien diriger un pays, il faut un programme et un projet de société, chose qu’IBK n’en a pas. Depuis son élection, il n’a  respecté aucune de ses promesses. C’est donc pour cette soif de changement que nous, l’opposition républicaine et certaines organisations de la société civile, sommes sortis pour  non seulement réclamer une élection transparente mais aussi la libération de l’ORTM. Comme vous pouvez le constater, plusieurs dizaines de citoyens sont sortis pour montrer à  ce régime qu’il a échoué et que le peuple voudrait le changement. Que les gouvernants organisent une élection transparente pour que le peuple ait le changement qu’il  souhaite.

Abdramane Diarra, président des jeunes de l’URD : « L’essentiel aujourd’hui, c’est de faire partir IBK par la voie  démocratique »

Le peuple malien, à travers  la mobilisation de ce matin,  doit comprendre que le courage et la persévérance payent toujours dans la lutte. Aujourd’hui, les Maliens ont su qu’on a pas besoin d’avoir le diplôme de la Sorbonne ou de Harvard pour savoir ce qui se passe dans ce pays, depuis l’élection d’IBK à la magistrature suprême. En 2013, le candidat IBK avait le soutien de la junte militaire, des associations religieuses influentes, des associations de la société civile mais après son échec pendant ces 5 dernières années, il n’a le soutien de personne. En toute cohérence, ce président ne peut pas passer. La volonté du peuple malien est aujourd’hui l’Alternance. L’essentiel aujourd’hui, c’est de faire partir IBK par la voie  démocratique et je suis convaincu que le peuple malien le fera le 29 juillet.

Djimé Kanté, membre de la coalition pour l’Alternance et le changement : « Le nombre important des marcheurs témoigne combien les maliens ont souffert sous le président IBK »

Le président IBK et ses collaborateurs ont échoué dans la gestion du pays. L’ORTM est prise en otage. Elle est devenue une télévision de la propagande.  Aussi, y’a-t-il  déjà des inquiétudes sur la transparence des élections. Après la répression de la marche du 02 juin, nous sommes sortis encore ce matin pour exiger la tenue d’élections transparentes, libres et apaisées et la libération de l’ORTM de la domination du régime en place. Le nombre important des marcheurs témoigne combien les maliens ont souffert sous le président IBK. Dans les domaines comme la santé, la sécurité, l’éducation…les Maliens n’ont pas eu de satisfaction et veulent le changement.

Souleymane Koné, vice-président des FARE AN KA WULI : « L’Avenir du Mali dans deux mois  dépendra de la transparence des élections à  venir »

Nous rappelons aux gouvernants que la liberté d’expressions et de manifestations nous ont été garanties par la démocratie. Nous sommes aussi sortis  pour leur faire savoir que nous n’allons pas accepter la répression qui est une violation des règles démocratiques. Nous pensons que ce gouvernement ne veut pas aller à l’élection s’il n’est pas contraint à y aller.  Cela a commencé depuis le projet de la révision constitutionnelle  dans lequel il est dit qu’en cas de force majeur, l’élection peut être annulée et que le président en exercice continuera. Quoiqu’ils fassent, nous ne laisserons pas ce pays dans leur main.  Tous ceux qui sont là aujourd’hui réclament la transparence des élections à venir. La télé et la radio nationale doivent être libérées ; elles ne doivent pas être qu’au service du gouvernement. L’Avenir du Mali dans deux mois  dépendra de la transparence des élections à  venir.

Rassemblés par Boureima Guindo

Source: Le Pays

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