Suite au préavis de grève déposé le 18 janvier 2016   par le comité syndical de l’hôpital Gabriel Touré auprès du ministère de la Santé pour une grève de 72 heures à compter du 8 février prochain, les négociations sont  de nouveau ouvertes entre syndicat et  le ministère pour trouver un terrain d’entente.  Des négociations, semblent-il, musclées à en croire le porte-parole dudit syndicat, Djimé Kanté.

Fidèle à sa tradition, l’hôpital Gabriel Touré se retrouve de nouveau à la mire de l’actualité avec les négociations qui sont actuellement en cours depuis le lundi 1er février entre le ministère de la Santé et le syndicat national de la santé de l’action sociale et de la promotion féminine (SNS-AS-PF). Des négociations musclées sont engagées, à en croire le porte-parole dudit syndicat Djimé Kanté, joint par nos soins.

Selon M. Kanté, la grenadine a été montée chez les négociateurs. Des négociations qui font suite au dépôt du  préavis de grève des travailleurs de l’hôpital Gabriel Touré le 18 janvier 2015 auprès du ministère de tutelle. Le communiqué prévoit une grève de 72 heures allant du 8 au 10 février prochain. Le  communiqué déclare que : «Ce préavis a été déposé en vue de forcer non seulement des négociations pour améliorer les conditions de vie et de travail des agents de l’hôpital, mais surtout améliorer les déplorables conditions d’accueil, de soins et d’hospitalisation des malades. Le Comité Syndical de Gabriel Touré informe l’opinion nationale que ses revendications portent essentiellement sur le non-respect par le gouvernement d’engagement pris depuis 2009 pour certains envers les travailleurs et surtout pour soulager les malades à faibles revenus qui souffrent beaucoup dans cet hôpital de 3ème référence. La satisfaction des revendications du Syndicat contribuera énormément à l’épanouissement de cet hôpital dans l’intérêt des travailleurs, au bénéfice des patients. Le Comité syndical rassure la population qu’ en cas d’échec des négociations qui ont débuté le 1e février et qui se poursuivront les jours suivants, il prendra toutes les dispositions pour que le service minimum soit correctement assuré durant les 72 heures de grève.

Pour Djimé Kanté, il est inadmissible qu’un grand  centre hospitalier tel que le CHU-Gabriel Touré le  puisse atteindre ne niveau des hôpitaux privés.

Khadydiatou SANOGO

Source: Le pretoire