Outre l’examen et l’adoption du recueil, cette session ordinaire du Cesc qui s’est ouverte ce 1er février se penchera sur un certain nombre de projets de loi et de communications écrites.
C’est parti pour la 2ème session ordinaire de la 5ème mandature du Conseil économique, social et culturel du Mali. Les travaux de ladite session, la première au titre de l’année 2016, se sont ouverts le lundi dernier, dans les locaux de l’institution, à Koulouba. Ce fut en présence, outre des membres titulaires et associés du Conseil, du Premier ministre Modibo Keïta, des présidents d’autres institutions de la République et des membres du corps diplomatique et des organisations internationales accréditées au Mali. Cette cérémonie d’ouverture fut une occasion pour le président du Conseil, Dr Boulkassoum Haïdara, de souligner le contexte particulier dans lequel s’ouvre cette session, marqué par le drame de Mina, en Arabie Saoudite, et les attaques terroristes qui ont endeuillé notre pays en 2015. Le Dr Haïdara s’est ensuite réjoui de la signature de l’Accord de paix et de réconciliation qui constitue non seulement, dit-il, un facteur déterminant dans l’avènement d’une paix durable, mais aussi un élément indispensable au processus de développement économique, social et culturel de notre pays.
Si l’on en croit le président du Cesc, cette 2ème session ordinaire revêt un caractère particulier. Ce, en ce sens que c’est la première fois qu’une session de l’institution se penche sur, outre l’examen et l’adoption du recueil annuel, les projets de loi et communications écrites initiés par le gouvernement. En effet, pendant les quinze jours que les travaux de cette session vont durer, le Conseil examinera quatre projets de loi dont ceux relatifs au foncier; à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme; aux transactions, échanges et services électroniques, etc. Au nombre des dix communications écrites qui feront l’objet de la présente session, figurent celles relatives au plan stratégique 2015- 2024 pour la promotion socio-économique des personnes en situation de handicap au Mali; au plan d’assainissement et de relance économique du secteur de la microfinance; au plan d’Action 2015-2017 de la Politique nationale de l’emploi; au plan d’action pour la mise en œuvre des conclusions et recommandations du Forum national sur l’orpaillage et à l’état d’exécution du plan d’action 2009-2013 et au plan d’action 2014-2018 de la Politique nationale de développement du secteur de l’Artisanat, entre autres.
Sur ces différents textes, le Conseil, par la voix de son président, a promis d’émettre des avis pertinents de façon à permettre à l’exécutif de prendre des décisions idoines dans l’intérêt supérieur de la population.
Aussi, Dr Boulkassoum Haïdara a-t-il noté une batterie d’activités que son institution a menées au triple plan national, sous-régional et international au cours de l’année écoulée et qui, de son avis, contribuent à renforcer davantage la visibilité du Conseil. Dans ce registre, le président Haïdara a engagé le Cesc à poursuivre la relecture de ses textes constitutifs. D’ailleurs, il ne saurait en être autrement quand on sait que cela reste un défi majeur pour cette 5ème mandature. Parant, Boulkassoum Haïdara a souhaité l’accompagnement des hautes autorités, avec la ferme conviction que cette relecture permettra de doter notre pays d’un Conseil, économique social et culturel respectable et crédible, qui comptera dans la sous-région.
Bakary SOGODOGO
Source: Le Pretoire