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Pour fausses accusations : L’opposition exige des « excuses publiques » à Bocary treta, le segal du RPM, une marche prévue le 23 avril

Lors d’un point de presse  ce mercredi 13 Avril à la maison de la presse, l’opposition malienne  a exigé des «excuses publiques »  à M. Bokary Tréta pour avoir fait de « fausses accusations »  à son encontre. Ces accusations remontent en mars dernier  où le  secrétaire général du parti présidentiel  disait avec certitude que l’opposition était en train de «préparer des manouvres pour faire sortir  la population le 26 mars afin de chasser IBK du pouvoir ».

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En réponse à ces accusations, l’opposition dit avoir écrit au président de la majorité présidentielle pour s’indigner de « cette attitude inadmissible » de M. Bokary Tréta. L’opposition, toujours dans sa déclaration du 13 Avril, dit avoir conditionné la reprise du dialogue républicain  à «l’administration du complot  et de l’identification et de l’identification  de ses auteurs par l’accusateur »  qu’est M. Bokary Tréta. A défaut de ces  preuves,  les partis de l’opposition exigent à  l’intéressé de leur présenter  des excuses publiques.

Afin de faire des propositions idoines aux préoccupations des maliens,  un dialogue avait été instauré entre l’opposition et la majorité en fin 2015. Autrement appelé « dialogue républicain », ce cadre de concertation n’a pas pu porter les espoirs  escomptés jusqu’à la date d’aujourd’hui : « Depuis le 02 décembre nous sommes dans l’attente du dialogue républicain », a déclaré le secrétaire général du parti PARENA, Djiguiba Kéita, lors de ce point de presse de ce mercredi 13 Avril.

L’opposition bat le pavé le 23 avril

Au cours de cette même conférence de presse les partis politiques de l’opposition ont annoncé une grande marche prévue le 23 avril prochain pour dénoncer « toutes les dérives du  régime actuel.  Il s’agit de dénoncer la mauvaise gestion de la crise du nord, la corruption, et la loi portant sur  l’installation des autorités intérimaires et autres.

S’agissant  de l’installation des autorités intérimaires, soulignons que l’opposition  a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins  de contrôle de constitutionnalité de la loi en question  qui a été adoptée le 31 mars dernier à l’Assemblée Nationale.

900.000 cartes NINA  dans la nature

Selon l’opposition  900.000 cartes NINA vierges sont   dans la nature au Mali.  L’opposition s’inquiète  de l’utilisation que l’on pourrait  faire d’elles lors des prochaines élections communales, régionales et présidentielles.  Raison pour laquelle Boubacar Karamoko Coulibaly de l’URD a exigé la résolution immédiate des questions relatives à ces cartes NINA.

Au sein de l’opposition d’aucuns doutent fort  si ces 900.000 cartes NINA vierges n’ont pas été utilisées pour des besoins de fraude lors des récentes élections partielles   : « Est-ce que  ces cartes ont été utilisées à l’occasion des élections partielles de la commune V ? Est-ce que  ces cartes ont été utilisées à l’occasion des élections partielles d’Ansongo ? », s’interroge Me Boboucar Karomoko Coulibaly.

A noter qu’au cours de cette conférence de presse, Djiguiba Keita avait à ses côtés, Mahamdou Sanogo,   le premier vice-président du Parti Socialiste Yelen-Coura, l’honorable Daouda Touré, secrétaire général adjoint du PARENA et Me Bocar Karomoko Coulibaly, secrétaire général de l’URD.

Djibi Samaké

Source : Mali24

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