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Pour aller vers la quatrième république: Le PRVM-FASOKO propose une transition de 18 mois avec un président civil

Pour une meilleure gestion de la transition politique au Mali, le Secrétaire Général du Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (PRVMFASOKO), Pr. Yaya Coulibaly, a tenu un point de presse, hier jeudi 3 septembre, au siège du parti, pour dévoiler ses propositions. Sa formation politique estime que cette période est propice pour la révision de la Constitution de 1992 en vue d’aller à la quatrième République.

Invitée par le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), les 5 et 6 septembre prochains, aux concertations nationales afin d’assurer une meilleure transition, la formation politique dévoile ses propositions.

Ainsi, le conférencier a expliqué qu’après analyse de la situation sociopolitique actuelle du pays, le parti appelle à des discussions franches et approfondies par les parties prenantes au cours de ces journées. Pour participer étroitement à ces échanges, le Secrétaire général du Parti a soutenu que  » cette période de transition est une occasion en or pour la révision de la Constitution de 1992 en vue d’aller à la quatrième République « . Pour ce faire, aspirant à un Mali nouveau, juste, équitable et plus démocratique, le PRVM-FASOKO propose  » un président civil pour diriger la transition, d’une durée de 18 mois « .

Concernant les organes de la transition, le parti a sollicité la création  » d’un Conseil National de Transition  » et la mise en place  » d’une Constituante de transition « , composée de l’ensemble des forces vives de la nation.

Pour lui, il est impérieux de commencer par la mise en œuvre des conclusions et résolutions du Dialogue National Inclusif (DNI), de mettre en place un organe unique de gestion des élections, de relire et adapter la loi électorale et, enfin, de mettre sur pied une justice indépendante, en vue de diligenter des enquêtes sur les crimes politiques et économiques.

Le PRVM-FASOKO de conclure en saluant «l’engagement de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de la MINUSMA et des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour une sortie de crise au Mali».

Daouda SANGARE

Source : l’Indépendant

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