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Oumar Mariko lors du 5ème Congrès ordinaire du parti SADI : « Il y a une marche forcenée pour créer une guerre inter et intracommunautaire au Mali »

La vie du parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance) en passant par la situation politique ainsi que le problème des milices et la crise que traverse notre pays étaient entre autres les sujets au centre des travaux à l’ouverture du 5ème congrès ordinaire du par SADI tenu, les 23 et 24 mars 2019, dans la capitale de l’or blanc (Koutiala). A cette occasion, le président du Parti SADI, Oumar Mariko a indiqué que le pouvoir public est à la base de la prolifération des milices : « Il y a une marche forcenée pour créer une guerre inter et intracommunautaire au Mali ».

 

La cérémonie d’ouverture des travaux a enregistré la présence des délégués du parti SADI venus de la région de Kayes à Kidal et des 36 communes de Koutiala et de l’extérieur notamment de la France, les Etats-Unis, l’Italie, l’Espagne et des parti frères et amis venus du Sénégal « Parti de l’Independence et du travail », de Bamako « Parena et PIDS », de Koutiala dont les partis « ADP Maliba, MPR, UDD, Miria, URD. Cependant, il faut noter que la première journée du présent congrès du SADI a permis de présenter, entre autres, le rapport d’activités du parti, le rapport de structuration, le rapport de communication, le rapport d’élection, le rapport de lutte sociale, le rapport financier, la démission du bureau politique, l’exposé sur les projets de modification du statut et du règlement intérieur proposé par le bureau politique sortant et le débat et adoption des nouveaux textes.

Situation sécuritaire

Parlant de la situation sécuritaire du pays, le président du parti SADI, Dr. Oumar Mariko a indiqué que l’administration générale au Mali est au service d’une courtoisie parasitaire qui rançonne les gens au quotidien. Selon lui, la formation du regroupement des forces patriotiques a permis de barrer en quelque sorte la route à la bourgeoisie rentière d’Etat dans notre pays qui est au service des puissances étrangères. Pour lui, ces dernières convoitent les richesses pas seulement au Nord mais sur toute l’étendue du territoire national.

A en croire, Dr. Oumar Mariko, elles ont créé tous sorts de problèmes. Aujourd’hui, dira-t-il, c’est dans la région de Kayes que les gens se battent les uns contre les autres et les uns traitent les autres d’être des esclaves. Donc, expliqua-t-il, la notion d’esclavage réapparait sous prétexte d’une tradition ancrée dans l’histoire. « Ces gens sont encouragés et soutenus par l’administration publique malienne. Les hommes et des femmes sont arrêtés et attachés pour les mettre dans des tricycles (Kata-Katani) au vu et au su de la gendarmerie et la justice.

Ensuite, l’on demande à ces gens maltraités d’aller présenté des excuses à leurs tortionnaires. » a-t- soutenu. Avant d’ajouter qu’actuellement, Kidal est entre les mains des groupes rebelles et qu’on n’a fait croire à tout monde que s’il n’y avait eu l’intervention de l’armée française au Mali, Kidal serait aujourd’hui au Sénégal. Alors, a-t-il dit, ce qu’on n’a pas dit à la Communauté internationale, au même moment de cette occupation les Bus quittaient Bamako jusqu’à Gao et il y avait un mouvement de va et viens de Bamako à Kidal et il n’y avait qu’à l’entrée de Bamako en venant de Gao, de Tombouctou, de Kidal et autres que les gens avaient beaucoup plus de problèmes que lorsqu’ils partaient à Gao, Tombouctou et Kidal.

« C’est dire qu’on ne dit pas la vraie vérité au Mali pour qu’on ne trouve pas la solution. C’est ainsi que de confusion en confusion que l’on se retrouve dans une guerre fratricide et meurtrière. C’est ce que les fonctionnaires de la bourgeoisie rentière d’Etat cherchent ainsi que ceux qui ont des gros marchés avec la force Barkhane et la MINUSMA. Donc, la guerre nourrit ces parasites qui ne veulent pas que Barkhane et la MINUSMA quittent. » a expliqué le premier responsable du parti SADI, Dr. Oumar Mariko. Selon lui, les forces de la nation doivent se mettre ensemble pour former une véritable armée nationale et de sécurité nationale contre la force Barkhane et la MINUSMA.

Moussa Dagnoko

Source: Le Républicain

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