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NIONO, ACCORD DE PAIX VS ART DE LA GUERRE : LE RETRAIT DES FORCES MILITAIRES À FARABOUGOU, UNE REVENDICATION STRATÉGIQUE D’AL-QUAÏDA

Alors qu’un accord provisoire de cessez-le-feu a été conclu entre les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb Islamique et les Dozos du cercle de Niono, l’annonce continue de faire pleins  feux sur la toile politico-militaire. Signé le 14 mars 2021 dans la brousse  de Toridako, où se trouve l’une des grandes bases terroristes, il faut souligner que cet accord de paix comporte à son sein des grandes lignes stratégiques. Elles sont entre autres ce que l’on pourrait appeler, des clauses sociales, économiques et militaires. Parmi ces points inscrits à l’agenda stratégique de la vision  « Al-Qaïdienne », un seul aspect mais fondamental suscite des inquiétudes et provoque une controverse au sein de l’opinion publique. 

 

Les clauses militaires

Elles constituent l’aspect qui fait froid dans le dos, car selon des sources concordantes,  les terroristes se sont appuyés sur ce point afin de lancer un ultimatum d’un mois, à nos forces de l’ordre et de sécurité républicaines établies dans cette zone. Ils leur somme de plier bagages dans la localité de Farabougou au risque de reprendre les hostilités macabres, et cette fois-ci dans tout le cercle de Niono.

Le gouvernement va-t-il abdiquer face aux caprices du renégat Iyad et de ses hommes ?

Pour sa part et pour l’instant, le gouvernement n’a pas commenté cet accord, encore moins se prononce sur les clauses militaires qui impliquent sa responsabilité et toute sa responsabilité. Néanmoins, dans les coulisses, des voix attribuées à la hiérarchie militaire se sont levées pour mettre en garde contre toute tentative de retrait imposé de nos militaires dans les zones de conflit. Le gouvernement ne pourra pas accepter que des accords contre-productifs mettent en péril l’avenir de la nation malienne. A en croire ces responsables militaires, le bénéfice de la défaite du gouvernement ne saurait être accordé à ces bandits de grand chemin.

Mais qu’en pensent  les têtes pensantes politiques, c’est-à-dire Moctar Ouane et son mentor Bah N’Daw ? On se souvient qu’en octobre 2020, à l’issu d’un entretien avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en la personne de Jean Yves Le Drian, le Premier ministre  Moctar Ouane n’est pas allé par le dos de la cuillère, pour montrer que le gouvernement négocie avec les djihadistes.

« Le dialogue avec les terroristes est une volonté des maliens » avait-il assuré. Mais à quel prix ? C’est la question fondamentale que les Maliens doivent se poser. Un Accord de paix qui oblige le gouvernement à céder une partie de son territoire est-il réellement envisageable ?

Il faut le dire, abandonner Farabougou dans les mains des terroristes c’est perdre d’avance, la lutte contre le terrorisme et de surcroit, c’est mettre en cause la forme républicaine et de laïcité de notre Nation.

Clauses sociale, économique et militaire, la brèche triangulaire de la partition du Mali qui pointe à l’horizon

Fins stratèges, Iyad et ses hommes sont en train d’occuper le pays comme une traînée de poudre, ces derniers temps. Du pays Dogon en passant par Macina jusqu’à Niono, les accords locaux se répandent partout et s’inscrivent dans l’intérêt stratégique des terroristes au détriment du gouvernement.

Ainsi pourrait-on parler de la deuxième phase du plan de guerre, orchestré par Iyad et Kouffa ! Car après avoir décimé et affaibli les populations, vandaliser l’économie rurale, place maintenant au renvoi des militaires de ces zones vulnérables.

Ainsi ils parviennent à convaincre les victimes, de tout pardonner au nom de la ‘’Loi d’Entente Nationale’’, sans faire appel à la justice.

Mais une chose est sûre et certaine, si l’armée continue de…

OUMAR ONGOIBA

Source : Le Soir De Bamako

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