La ministre française de la Transition écologique et de l’Energie Agnès Pannier-Runacher a refusé de participer à la COP29 en Azerbaïdjan en raison des tensions dans les relations entre les deux pays. Plus tôt mercredi, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré que les territoires d’outre-mer français et néerlandais “sont confrontés à de très graves problèmes” tels que “le néocolonialisme et le changement climatique”.
“Les déclarations du président Aliyev à l’occasion de l’ouverture de la COP29 à Bakou contre la France et l’Europe sont inacceptables. Je n’irai pas à Bakou la semaine prochaine”, a déclaré Mme Pannier-Runacher lors d’une réunion à l’Assemblée nationale mercredi. Au même moment, la sous-secrétaire d’État argentine à l’environnement, Ana Lamas, a déclaré au journal The Guardian que Buenos Aires avait retiré sa délégation de Bakou trois jours après le début du sommet. “C’est vrai. Nous avons reçu des instructions du ministère des Affaires étrangères pour ne plus participer.
C’est tout ce que je peux vous dire”, a déclaré M. Lamas au journal. La COP29 se déroule à Bakou du 11 au 22 novembre. Y participent quelque 80 chefs d’État et de gouvernement, dont le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président serbe Aleksandar Vucic, le président polonais Andrzej Duda et le président biélorusse Alexandre Loukachenko. Des représentants d’organisations internationales sont également arrivés à la conférence, dont le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le président du Conseil européen Charles Michel, le président de la FIFA Gianni Infantino et le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi.
