Un prêtre italien, Pier Luigi Maccalli, qui travaillait comme missionnaire en République du Niger, a été enlevé lundi soir par des hommes armés à son domicile de Bamoanga, un village situé dans la région de Tillaberi dans le sud-ouest du Niger, en proie à des incursions jihadistes fréquentes.
Agenzia Fides rapporte que le prêtre de la Société des missions africaines (SMA) avait été enlevé dans la nuit, citant un autre prêtre catholique basé au Niger, le père Mauro Armanino. Maccalli a organisé des réunions contre les pratiques locales telles que la circoncision et les mutilations génitales féminines, ce qui «pourrait être l’une des raisons de son enlèvement, selon des sources locales», a déclaré Fides.
Un porte-parole du gouvernement nigérien, Abdourahamane Zakaria, a confirmé l’enlèvement du prêtre près de la frontière avec le Burkina Faso.
“L’enlèvement a eu lieu vers 21 heures (20 heures GMT). Selon les témoignages des habitants, les assaillants étaient environ huit et sont venus en moto. Ils ont enlevé le prêtre à son domicile situé en face de son église”, a déclaré Thomas Codjovi, chargé de la communication de la mission catholique au Niger, citant des sources locales du village de Bamoanga (Bien: Bamoanga).
“Ils ont d’abord cassé (la porte de) sa maison avant de l’extraire et de partir avec lui sur une de leurs motos et ont piqué droit vers la frontière du Burkina Faso. Il y avait également des soeurs mais c’est lui seul qu’ils ont enlevé”, a précisé M. Codjovi
“Dix minutes après, ils sont revenus pour tirer en l’air, manifestement pour intimider les populations”, a-t-il ajouté.
Maccalli était basé à la paroisse de Bomoanga dans le diocèse de Niamey, a indiqué Fides. Sa mission était dans la région de Gourmance, près de la frontière du Burkina Faso, à environ 125 kilomètres de Niamey, a-t-il ajouté.
Ses ravisseurs ont enlevé le prêtre italien à son domicile, devant l’église de Bamoanga, un village situé à 125 kilomètres au sud-ouest de Niamey. «Ils ont d’abord cassé la porte de sa maison avant de l’extraire et de partir avec lui sur l’une de leurs motos et ont piqué droit vers la frontière du Burkina Faso,a raconté Thomas Codjovi, le chargé de communication de la mission catholique au Niger. L’enlèvement a eu lieu vers 21 heures. Les assaillants étaient environ huit. Dix minutes après, ils sont revenus pour tirer en l’air, manifestement pour intimider les populations.»
L’ambassade d’Italie au Niger a demandé aux autorités locales d’accorder la priorité absolue à l’affaire et d’éviter les «initiatives qui pourraient mettre en danger le père Maccalli», a déclaré le ministère italien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Il existe plusieurs groupes islamistes dans la zone frontalière du Niger avec le Mali et le Burkina Faso, dont certains ont juré allégeance à l’État islamique et à Al-Qaïda.
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