Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile (MSPC), le général de brigade Salif Traoré, a animé une conférence de presse, lundi dernier, pour expliquer les nouvelles réformes en cours dans son département. C’était à l’issue d’une visite au champ de tir de l’Ecole nationale de police.
Selon le ministre Salif Traoré, pour permettre à nos forces de l’ordre de bien fonctionner afin d’assurer la quiétude à la population, de grandes réformes sont en cours.
Il s’agit de la prise en compte des réformes sécuritaires qui concerneront les ressources humaines en termes de recrutement, de formation, et de rémunération. Aussi, la lutte antiterroriste sera renforcée. Ce qui permettra, a expliqué le ministre Traoré, aux forces de l’ordre de bien protéger les personnes et leurs biens.
Le menu de ces réformes est garni par la lutte contre la cybercriminalité, la prolifération des armes légères, le renforcement de la sécurité frontalière et la réorganisation de la sécurité du système privé.
Le ministre a souligné les problèmes de nos compatriotes vivant dans les pays voisins, notamment en matière de pièces d’identité. Il a assuré que les passeports restent valables jusqu’à l’arrivée du passeport biométrique qui sera l’objet d’un remplacement à l’expiration de l’ancien passeport. La livraison des passeports sera généralisée dans toutes les capitales régionales, une action qui va certes aider les populations à accéder plus facilement à ce document de voyage.
Par rapport au sommet Afrique-France, qui réunira à Bamako en janvier prochain plus d’une trentaine de chefs d’Etat et de milliers de personnalité, le ministre a indiqué que son département travaille en synergie avec les services français pour sécuriser la rencontre.
Auparavant, le commissaire divisionnaire Siaka Sidibé avait édifié les journalistes sur l’organisation du maintien d’ordre. Selon lui, les forces de sécurité font le maintien d’ordre mixte à l’aide des gaz lacrymogènes et des fusils FLG qui ne tuent pas, mais juste pour disperser les manifestants. “Donc il est difficile que lors de nos interventions il y ait des tirs à balles réelles”.
Nia Dialla Kéita
Source: Le Katois