Notre confrère Moriba Coulibaly, responsable de la rubrique «Agriculture» est désormais ceinture noire 3è dan. Il a obtenu son diplôme international il y a quelques jours des mains du secrétaire général de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT), Maître Yacouba Traoré «Yacou», ceinture noire, 5è dan. En fait Moriba Coulibaly a été admis au grade de ceinture noire, 3è dan en juin 2014, mais il avait déjà son diplôme national en poche.
Il ne lui restait donc que le «Kukkiwon», le prestigieux diplôme de la Fédération mondiale de taekwondo (WTF) dont le siège se trouve à Séoul en Corée du Sud. C’est désormais chose faite et détail important, Moriba Coulibaly a passé avec la mention «Très bien». «Je dédie ce diplôme à mes parents, aux Grands Maîtres de taekwondo du Mali et à tous mes amis, a réagi Maître Moriba. Je remercie tous les maîtres qui ont contribué à ma formation, ils m’ont toujours enseigné que la pratique des arts martiaux doit en premier lieu contribuer à former la personnalité du pratiquant.
Ainsi, ils n’ont cessé de me répéter qu’un pratiquant de taekwondo doit avoir à l’esprit que quelque soit son niveau, il ne peut être le meilleur des meilleurs. Cela signifie simplement que l’on doit constamment se remettre en cause pour progresser, cultiver la discipline, la courtoisie, l’humilité et le respect envers autrui», ajoutera maître Moriba Coulibaly. «Mon admission au grade de ceinture noire, 3è dan est le couronnement d’un long processus. Le taekwondo ne ment pas, si on s’y met avec courage, il y aura forcément le résultat», insistera notre collègue avant de conclure : «Les grades supérieurs ne doivent pas être un prétexte pour provoquer des bagarres ou croire qu’on est invincible. Comme les Maîtres nous l’enseignent un pratiquant de taekwondo doit avoir un comportement et une conduite exemplaires».
Le président de la commission des arbitres et secrétaire général de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT), Maître Yacouba Traoré «Yacou», ceinture noire, 5è dan qui connaît Moriba Coulibaly depuis plus d’une décennie témoigne. «J’apprécie beaucoup Moriba Coulibaly, il est régulier aux entraînements et cherche toujours à améliorer son niveau. Aussi, c’est quelqu’un qui respecte toujours ses supérieurs et qui n’hésite jamais à approcher un Maître pour bien comprendre les nouvelles techniques, témoigne-t-il.
Maître Moriba Coulibaly, insistera le secrétaire général de la FEMAT, est ponctuel aux entraînements, ponctuel aux réunions du bureau et il accorde une grande importance à la pratique du taekwondo. Je peux le témoigner, c’est un grand passionné du taekwondo». Maître Yacouba Traoré indiquera que les ceintures noires s’entraînent tous les samedis de 7h30 à 9h, au dojo du Rail à Darsalam et bien qu’il habite sur la Rive droite du Niger, précisément à Niamanan, Moriba Coulibaly ne rate jamais une séance d’entraînement. «Il est toujours présent aux entraînements et ce diplôme de ceinture noire, 3è dan est le fruit du travail qu’il fait depuis plusieurs années», soulignera le premier responsable de la commission des arbitres.
Maître Moriba Coulibaly est né le 13 novembre 1967 à Bamako. Après ses études fondamentales et son admission au bac, il quitte le Mali pour Saint-Pétersbourg (ex-URSS) où il décrochera son diplôme de journaliste-réalisateur. C’est en ex-URSS que Moriba Coulibaly a découvert le taekwondo et au moment de son retour au bercail en juillet 1993, notre collègue avait déjà le grade de ceinture noire 1er dan. «C’est Maître Alioune Badara Traoré qui m’a appris les rudiments du taekwondo à Saint-Pétersbourg. Il est mon premier Maître et restera toujours un guide pour moi», expliquera Maître Moriba Coulibaly qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
B. THIERO
Source :Essor
