Le président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence, (Fare Anka Wuli) Modibo Sidibé, a effectué une visite de courtoisie, mardi 23 janvier, à la Maison de la presse pour leur présenter ses vœux du nouvel an. Au cours de son entretien avec la presse, l’ancien PM est revenu sur la tenue en date de l’élection présidentielle.
« Le pouvoir actuel a échoué ». C’est le constat dressé hier, mardi 23 janvier 2018, par Modibo Sidibé, président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence, (Fare Anka Wuli). L’ancien Premier ministre a appelé à mettre fin à tout ceci par la voie des urnes. Et d’insister sur la sécurité et le respect du calendrier électoral. « Aujourd’hui, on doit exiger de notre gouvernement deux missions. La première, c’est la sécurisation du pays dans son ensemble et la seconde c’est préparation de l’élection présidentielle », a-t-il martelé. Cette bataille doit être menée par tous, les Maliens et Maliennes, selon lui.
Pour les membres des partis de l’opposition parlementaire, le gouvernement doit travailler à ce que les dates de l’élection présidentielle, des communales et régionales soient respectées ; et suivant les conditions qui respectent les droits de l’Homme. En la matière, la démarche entreprise par le parti Fare Anka Wuli, a expliqué son président, est de réconforter la démocratie. « On ne veut plus avoir des projets parachutés, mais des projets qui émergent… », a poursuivi, dans son exposé liminaire, le président des Fares.
Devant les hommes de média, Modibo Sidibé, a réaffirmé l’attachement de son parti à la liberté d’opinion et d’expression. Il a exprimé son soutien aux efforts déployés par la MP pour retrouver notre confrère Birama Touré. M. Touré, journaliste au journal « Le Sphinx », est porté disparu depuis plus de deux ans maintenant et jusqu’à présent, les recherches sont restées vaines.
Auparavant, le vice-président de la Maison de la presse, Alexis Kalambry, aussi directeur de publication du journal Les Echos, a présenté à l’hôte du jour les ambitions du nouveau comité de pilotage de la MP, qui a son deuxième mandat. Parmi lesquels figure en bonne place la formation de journalistes de qualité.
La formation en alternance des jeunes journalistes, troisième vague, avec l’Ecole supérieure de journalisme de Lille et la mise à niveau en français des jeunes journalistes avec l’Institut français à Bamako, sont entre autres, des programmes en cours mis en oeuvre par la MP.
Kadiatou Mouyi Doumbia
Les Echos