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Mauritanie, la sécurité passe par le soutien des populations

La suite de notre série de reportage consacré à la sécurité et au développement dans le Sud Est de la Mauritanie. RFI a pu suivre une équipe de coopérants européens dans ses travaux de repérages dans la zone de l’Hodh Ech Chargui non loin de la frontière avec le Mali. Une zone à régime spécial sous surveillance de l’armée mauritanienne.

Afin d’éviter les infiltrations terroristes, les autorités comptent sur la coopération étroite des populations locales, mais en échange il faut leur fournir les services de bases, accès à l’eau et à l’éducation. Ouad Initi, « la vallée des épines ». Dans ce village vivent 120 familles, 70 élèves y sont scolarisés. Dans quelques temps cette localité verra son école s’agrandir et disposera d’un centre de soin. Objectif : maintenir les populations dans cette zone reculée de la Mauritanie. Le village de Ouad Initi est un poste de guet idéalement placé : il verrouille une passe donnant sur un plateau qui rejoint directement le Mali. « Si jamais les gens abandonnent le site, ce passage vers le Mali devient possible sans aucun contrôle, sans aucune surveillance. un appui à l’élevage est nécessaire, évidemment, mais le plus important, c’est vraiment l’attachement de la population à son terroir, à ses zones de pâturage.

Et pour ça, il faut que l’on soit capable de promouvoir l’éducation. Si jamais les écoles sont trop éloignées, les enfants ne seront pas envoyées à l’école, et c’est les parents qui seront prêts à déménager vers Nema pour pouvoir scolairiser notamment leus filles », explique François-Xavier Pons, chef de mission du projet d’appui à la sécurité et au développement en Mauritanie. Pour les autorités, la sécurisation des couloirs de transhumance se fait également par la mise en place forages espacés à intervalle réguliers dans cette région du sud-est de la Mauritanie, les premiers sondages ont commencé. « Dans notre projet, l’idée c’est d’espacer les localités bénéficiant d’un forage d’environ 60 kilomètres.

Imginez un nomade qui part : il a 40 km à faire en une journée, 80 km au deuxième jour. S’il n’a pas une base arrière, il n’a pas d’eau, ça le fait pas », dit Adama Diallo, ingénieur en génie civil pour le projet européen. Le premiers sondages ont commencé mais il faudra en au moins trois mois pour que le forage commence à fournir de l’eau de qualité. Il faut fournir aux populations locales les services de bases, accès à l’eau et éducation.

 

RFI

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