Le mardi dernier le Collectif des enseignants signataires du 15 octobre 2016 ont battu le pavé à nouveau. Mais cette marche a tourné au vinaigre.Elle s’est transformée en un jeu de jets de pierre et de gaz lacrymogène entre les marcheurs et le Forces de sécurité.
En effet, certains enseignants marcheurs très remontés contre les plus hautes autorités scandaient des slogans pas dignes de la part d’un éducateur.
Oui à la revendication syndicale dans l’art. L’enseignant doit être respecté car il est la source de toute source professionnelle. Mais il s’agit de l’enseignant qui respecte la Constitution de son pays.On assiste aujourd’hui au sein de ce corps noble des badauds venus de tous bords.
Force doit être derrière la loi, car c’est cela la citoyenneté. Oui à la liberté d’expression, mais n’oublions pas que la liberté d’un individu s’arrête où commence celle de l’autre.
Un bon enseignant ne doit pas se comporter comme un élément de l’association des élèves et étudiants. Mais l’enseignant censé recadré les dérapages commet les erreurs aussi graves. Les enseignants grévistes, en plus de lancer des slogans malsains à l’endroit du Président de la République et du Premier ministre, ont voulu barricader certaines rues de la ville . C’est ce qui a suscité l’intervention des forces de sécurité. Il faut reconnaître que les forces de l’ordre ont été obligées de lancer le gaz lacrymogène pour les disperser.
Le vrai enseignant revendique, mais ne violente pas. Apprenons à respecter nos Institutions de la République, c’est cela notre patriotisme. Le dialogue a toujours géré les plus grands dossiers au Mali et non la violence.
Les leaders syndicaux sont interpellés à mettre de l’ordre dans leurs rangs, car on y trouve des badauds qui n’honorent pas ce noble métier.
Les Forces de sécurité sont dans leur rôle de maintenir l’ordre, s’il est menacé par n’importe qui dans la République.
A suivre.
SeydouDiamoutené