Après  le revers subi par les FAMA (forces armées maliennes) à Kidal face aux groupes rebelles et terroristes, le premier ministre Moussa Mara aurait présenté sa démission au président IBK, arguant que toute cette malheureuse situation a été provoquée  par son déplacement  à Kidal. Le président a refusé.

Mara, dont on a dit qu’il devait lire la déclaration sur la situation en lieu et place du président, n’a pu le faire lui non plus. Finalement, cette tâche  ingrate est revenue au ministre porte-parole du gouvernement Mahamane Baby.

IBK sous le choc

Le président de la République aurait été choqué par le revers subi par l’armée malienne face aux groupes armés (MNLA, AQMI, MUJAO, HCUA, MAA) qui s’étaient coalisés contre elle dans la bataille de Kidal. A tel point qu’il n’a pu prononcer la déclaration annoncée sur les antennes de l’ORTM d’où le très grand retard mis dans la diffusion du journal de 20 heures. Ce qui   prouve que c’est à son corps défendant qu’il s’est résigné à accepter le cessez-le-feu demandé par le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon aux  parties belligérantes.

Goundam dans la psychose

Un résident de Goundam a téléphoné  à «  L’Indépendant  »  hier dans la nuit  pour déplorer  que le ministre porte-parole du Gouvernement,  Mahamane Baby,  n’ait pas dit toute la vérité sur ce qui s’est passé à Kidal. Selon lui la situation est très grave et malgré le cessez-le-feu, les rebelles du MNLA  et leurs alliés terroristes algériens et mauritaniens pourraient ne pas s’arrêter à Kidal. A le croire, une colonne de pick-up chargés d’hommes armés aurait été aperçue à Tilenmsi,  à 80 km de Goundam. Ce qui a plongé les habitants de cette localité dans la psychose.

La Rédaction