Depuis le lundi 29 juillet 2019, les examens pour l’obtention du Diplôme d’Étude Fondamentale (DEF) ont démarré sur toute l’étendue du territoire du Mali. Malheureusement, force est de constater que, dans certains centres d’examens, des candidats et même les surveillants ont été exclus pour non-respect de la police des examens. Une nouvelle donne encourageante qui suscite interrogations et bien d’avertissements.
La première journée, bien que relativement réussite, les examens ont été perturbés certains centres. Le Ministère de l’Éducation Nationale a annoncé l’exclusion de certains candidats en conflit avec la police des examens. Il est reproché aux candidats d’avoir fait rentrer avec eux les téléphones portables dans les salles d’examens. Alors que la police des examens est très claire sur la question.
En effet, à peine démarrés, certains candidats aux examens du Diplôme d’Etude Fondamentale (DEF) sont renvoyés à regagner leurs maisons. Dans un communiqué publié par le Ministère de l’Éducation Nationale, il est informé à l’opinion publique nationale et internationale que les épreuves du Diplôme d’Études Fondamentales ont démarré sur toute l’étendue du territoire national ainsi qu’à M’Béra (en République Islamique de Mauritanie). Dans celui-ci, le Ministère a fait savoir qu’elles se déroulent dans de bonnes conditions.
«Cependant, malgré les dispositions du Règlement des Examens ainsi que de la Police de surveillance qui interdisent formellement le téléphone portable dans les centres d’examens, des téléphones portables, au nombre de 73 dans un seul centre, ont été saisis sur des candidats dans les salles d’examens», indique le Communiqué signé par le Secrétaire Général dudit Ministère, Kinane Ag Gaded.
Le Communiqué mentionne que, face à cette situation, des mesures règlementaires ont été immédiatement appliquées. Le Ministère a procédé non seulement à l’exclusion des candidats à l’examen, mais aussi au renvoi des surveillants et des Présidents du centre puis à la confiscation des téléphones. Il a été procédé aux remplacements immédiats des Présidents, Vice-présidents et Surveillants des Centres concernés.
Il convient de rappeler que, comme chaque année, la police des examens de cette année scolaire 2018- 2019 a une particularité. L’interdiction des téléphones portables aux candidats comme aux Surveillants. Ce qui ne s’est jamais passé dans notre pays.
Par ailleurs, « le Ministre de l’Éducation Nationale a profité de l’occasion pour rappeler aux Présidents, Vice-présidents et Surveillants des Centres d’examens que le téléphone portable est strictement interdit dans le Centre aussi bien pour les Surveillants que pour les candidats». Et que « tout contrevenant s’exposerait aux mesures réglementaires en vigueur », martèle le Communiqué.
Au-delà, ce dispositif est salutaire dans la mesure où il permet de renforcer le niveau des Apprenants en cultivant en eux l’esprit d’efforts personnels dans la résolution des épreuves d’examens. Face à cette mesure rigoureuse, les parents d’élèves vont-ils entendre raison pour que soit réformé notre système éducatif ?
K. Komi
Source : LE COMBAT