C’est la décision prise par les responsables du Syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers du Mali (Synacor-Mali) qui observent une grève illimitée depuis lundi 18 décembre 2017 sur toute l’étendue du territoire. Cette mesure de suspension intervient suite à un accord conclu entre le gouvernement et le Synacor Mali, mercredi dernier, sous la médiation du Conseil national des transporteurs routiers du Mali (CNTRM.)
La grève illimitée du syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers -gros porteurs- (SYNACOR MALI) était en cours depuis lundi 18 décembre 2017 sur toute l’étendue du territoire. Cet arrêt de travail a pris fin après satisfaction des points de doléances, selon le procès verbal de conciliation entre les deux parties, syndicat et gouvernement. L’information est tombée mercredi soir lors du journal télévisé de l’ORTM.
Lors des discutions engagées, les représentants du Syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers du Mali (Synacor-Mali), ceux de la direction nationale du transport et ceux du Patronat sont parvenu à la signature d’un nouvel accord. Finalement, les parties ont pu s’accorder sur la question récurrente relative à la mise en œuvre d’une convention collective.
Selon Moctar Dabo, secrétaire général du Synacor, il a été convenu d’arrêter le salaire au minimum à 65.000 francs Cfa et 110.000 francs Cfa au plafond. Au nombre des points de doléances du SYNACOR MALI ayant fait l’objet de satisfaction, figurent « la relecture de la Convention collective des chauffeurs et conducteurs routiers, l’exigence d’un contrat de travail entre les employeurs et les employés chauffeurs et leurs inscriptions à l’INPS ; l’application de l’arrêté n°001358/MICT-SG du 9 mai 2000 fixant les conditions d’établissement et de délivrance des permis et des autorisations de conduire ainsi que les conditions d’extension, de prorogation et de restriction de validité des permis de conduire ».
Pour rappel : « En mai dernier, le syndicat avait observé une grève illimitée relative à la non mise en œuvre du procès-verbal de conciliation du 23 décembre 2015 comportant 10 points de revendications qui ont fait l’objet d’accord total ».
Aussi, c’est à cause du non respect de l’application de points d’accord de mai dernier que les responsables syndicaux ont décidé d’aller en grève illimitée. Cette fois-ci, il revient au gouvernement et au patronat de relever le défi du dialogue social afin de pouvoir tenir leurs engagements.
Mahamane Maïga
Source: lejecom