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M. Pierre Buyoya à propos de la crise malienne : «Nous sommes là pour accompagner le Mali à se reconstruire»

M. Pierre Buyoya est le Haut  Représentant et chef de la Mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel  (MISAHEL). Il était face aux hommes de médias mardi dernier  pour éclairer les lanternes.

 

 pierre buyoya représentant spécial  secrétaire général  Nations unies  chef  Mission internationale Nations unies stabilisation mali

« Nous sommes là pour accompagner le Mai à se reconstruire »  a déclaré  M. Buyoya  lors de cette conférence de presse avant de préciser que la MISAHEL,  dont il est le premier responsable, a  aussi pour mission d’accompagner les pays de la sous-région  en contribuant principalement à la stabilité  dans la zone et à la culture de la paix. Ce, a-t-il ajouté, à travers la lutte contre l’insécurité et le terrorisme.

 

 

Donnant  son avis sur la situation politico-sécuritaire du Mali, M. Pierre Buyoya,  au regard des s analyses faites par la mission,  s’est réjoui de récentes évolutions survenues dans ce domaine.  La situation politique au Mali, s’est-il félicité,  a évolué dans le bon sens avec  la mise en place des institutions démocratiques dont l’Assemblé Nationale. »

 

 

Par la suite, M. Pierre Buyoya a salué le gouvernement malien pour son engagement et sa  volonté de faire la réconciliation nationale. Il l’a félicité par l’organisation de différents ateliers nationaux sur le même sujet, auxquels il dit avoir participé.

 

 

Et quant au chapitre de la sécurité, la situation n’est pas encore stable selon M. Pierre Buyoya, se referant toujours aux constats de son département.  Et pour mieux contrer ce fléau, poursuit-il, l’Union Africaine,  à travers la MISAHEL  entend mettre en œuvre une série de  projets s’articulant autour de trois grands axes que sont la sécurité, la gouvernance et le développement. Ces visions s’ajoutent au processus de Nouakchott  qui est d’ores et déjà en place.

Ce Processus, enclenché en mars 2013 par l’Union africaine, vise à renforcer la coopération sécuritaire et l’échange de renseignements dans la bande sahélienne. En févier dernier, s’est tenue à Niamey, au Niger, la troisième réunion ministérielle du Processus de Nouakchott.

 

Onze pays de la sous-région dont l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, et le Tchad sont concernés par ce processus.

  Djibi

SOURCE: La Sentinelle

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