Le réchauffement climatique constitue une menace pour toute la planète. Il se retrouve au cœur des préoccupations au plan international. Au Mali comme dans beaucoup de pays, plusieurs initiatives sont prises pour lutter contre le phénomène. Elles sont à encourager en vue de la préservation et de la protection de l’environnement.
La lutte contre le réchauffement climatique passe par l’intensification des mesures de protection de l’environnement. Ce dernier subit des perturbations liées aux actes de pollution tous azimuts. L’émission de gaz à effet de serre, les rejets de déchets solides ménagers dans les zones humides, l’exubérance des ordures au niveau des terres-plains centraux, des caniveaux… créant des désagréments à la nature constituent autant de menaces à l’environnement pour lesquels il faut réguler les pratiques ou faire changer les comportements des populations.
Selon les spécialistes, ces actes intensifient le réchauffement climatique dont les effets se font ressentir. Le décalage des saisons, l’abondance de pluie, l’inondation en cascade, l’érosion des cultures, l’intensification de la chaleur, même les Océans absorbent la chaleur plus qu’il n’en faut, à en croire certains océanographes… Le changement climatique est là, c’est une évidence et chaque pays cherche des mesures résilientes pour s’adapter. Une adaptation qui passe par la mise en œuvre de projets et une politique claire qui régit les activités ou les actions des citoyens.
Dans ce cadre, le gouvernement à travers le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable ainsi que certaines organisations non gouvernementales qui travaillent sur les thématiques liées à l’environnement ne manquent pas d’ingéniosité.
Surtout que le changement climatique affecte de plus en plus la production et la productivité agropastorale au Mali. Les populations manquent cruellement d’eau et sont touchées par l’insécurité alimentaire. Sans moyens d’y faire face, les jeunes quittent le milieu rural ou optent pour des activités criminelles comme le terrorisme.
Pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir des sociétés résilientes, le Mali a non seulement besoin de développer les énergies renouvelables, mais aussi d’avoir accès plus facilement aux mécanismes internationaux de financement.
Assi de Diapé
LE POINT DU MALI