Le candidat républicain a eu raison des sondages qui donnaient Hillary Clinton gagnante.
Avec un taux d’opinions défavorables de 55,3 % pour Hillary Clinton et de 57,8 % pour Donald Trump, jamais un candidat à la Maison Blanche n’avait suscité autant d’impopularité.
Les deux candidats étaient tous deux au coude-à-coude dans les sondages.
La réouverture de l’enquête du FBI, le service des renseignements intérieurs, sur les courriels d’Hillary Clinton avait provoqué un tonnerre dans la campagne, ce qui avait permis à Donald Trump de quasiment combler son retard au niveau national et dans certains Etats clés.
Le 27 octobre, soit la veille de la relance de l’enquête du FBI, Mme Clinton devançait le candidat républicain de près de six points, dans la moyenne des sondages, selon Real Clear Politics, un institut basé à Chicago.
Ces sondages la plaçaient en dehors de la marge d’erreur des études d’opinion. Par la suite, Hillary Clinton ne menait plus que de 2,7 points, une avance qui la faisait redescendre nettement dans la marge d’erreur.
Pour 64 % des Américains, l’affaire des courriels d’Hillary Clinton a été jugée “importante”. A leurs yeux, cette affaire a souligné le mauvais jugement de la candidate dans ses activités professionnelles et sa gestion d’informations confidentielles, voire secrètes, pour le gouvernement.
Du coup, Donald Trump a gagné plusieurs points auprès des électeurs, qui ne se reconnaissaient ni dans le Parti démocrate, ni dans le Parti républicain. En outre, les électeurs républicains se sont plus mobilisés qu’avant pour Donald Trump.
Les Etats traditionnellement indécis : une nouvelle donne
Source: BBC Afrique