Il y a de cela quelques semaines, les affrontements entre les forces armées camerounaises et les bandes armées de la région anglophone du pays ont causé des dégâts inquiétants. Un évènement qui a suscité des réactions y compris celle de la maison blanche, demandant au chef de l ‘Etat de ne plus briguer un autre mandat. Jusqu’alors les affrontements continuent dans cette région
Le combat entre l’armée et les indépendantistes de la région anglophone du Cameroun est devenu presque quotidien. Dans la région anglophone du Nord-Ouest, trente-deux personnes dont cinq otages ont été tuées dans la semaine dernière à Menka, lors des affrontements entre les forces de sécurité et un groupe armé reclus dans un motel. Selon le bilan du gouvernement « vingt-sept terroristes ont été neutralisés le 25 mai lors d’une opération spéciale menée par trente militaires pour déloger des assaillants ». Cette déclaration du 28 mai à la presse venait de Tchiroma Bakary Issa, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement. Il ressort des infos reçues que les cinq otages exécutés par les terroristes faisaient partie d’une quinzaine détenue par ceux-ci. Au cours de cette opération visant à libérer les otages des mains des terroristes, un policier et un terroriste sont blessés et une femme du camp des indépendantistes a rendu l’âme.
« Cinq fusils à pompe en service seulement dans les unités spéciales ont été saisis, ainsi que dix-sept armes de guerres et dix armes de chasse avec plus de 2 000 munitions, une trentaine de tenues militaires et cinq bérets qui appartenaient aux gendarmes et policiers froidement assassinés par ces mêmes terroristes dans la région Nord-Ouest ». Selon le porte-parole du gouvernement M. Tchiroma, tout en remettant en cause les allégations selon lesquelles les carnages seraient perpétrés par l’armée camerounaise sur les populations civiles.
YAWO ATIAH
Source: Le Pays