Désigné par l’ONU comme Journée internationale de Nelson Mandela, le 18 juillet marque également la lutte contre le racisme et l’apartheid Le monde se souvient de l’homme d’État le plus encensé du monde, Nelson Mandela, ce jeudi, à l’occasion de son 101e anniversaire. Désigné par l’ONU comme Journée internationale de Nelson Mandela, le 18 juillet marque également la lutte contre le racisme et l’apartheid.
En l’honneur de leur grand leader et de sa contribution désintéressée à l’humanité, les Sud-Africains célèbrent jeudi la journée en consacrant 67 minutes de leur temps au bénévolat afin de venir en aide aux autres. Un chiffre symbolique, qui correspond aux 67 années de militantisme du leader sud-africain, décédé en 2013. Mandela est devenu le premier président démocratiquement élu d’Afrique du Sud en 1994. Il a dirigé le pays en y instaurant une démocratie multiraciale. Il a quitté ses fonctions en 1999 à l’âge de 81 ans, après avoir terminé son mandat, refusant de se présenter pour un deuxième mandat. Né dans le village de Mvezo, dans la province de l’actuel Cap-Oriental, Mandela a passé 27 ans en prison, pour s’être opposé au régime de l’apartheid. Il a rejoint le Congrès national africain (ANC) à l’âge de 25 ans, aux côtés d’autres personnalités, tels que Walter Sisulu et Oliver Tambo. Ils ont également fondé la ligue des jeunes de l’ANC. Premier président noir Après avoir obtenu son diplôme en droit, Mandela a fondé un cabinet d’avocats avec son ami Oliver Tambo. Ils sont devenus les premiers avocats noirs d’Afrique du Sud.
En raison de son opposition au régime instauré par la minorité blanche, il a été envoyé à la prison de Robben Island, au Cap, où il a demeuré enfermé durant 18 ans. Il a ensuite été transféré à la prison de Pollsmor jusqu’en décembre 1988 et, enfin, à celle de Victor Verster jusqu’au 11 février 1990. Mandela passera près de 27 ans de sa vie emprisonné. Après sa libération en 1990, il a été élu premier président noir et démocratiquement élu en 1994. Une des nombreuses qualités de l’homme engagé était qu’il n’exerçait ni amertume, ni rancœur, ni vengeance contre ses bourreaux. Au lieu de cela, il a choisi la réconciliation, le pardon pour unir tous les groupes raciaux en Afrique du Sud. Son approche de leadership et sa capacité à rassembler tout le monde lui ont valu l’admiration mondiale et le prix Nobel de la paix en 1993. Après avoir quitté ses fonctions en 1999, Mandela s’est joint aux campagnes mondiales pour la paix et la santé au profit de l’humanité.
Il a fait campagne contre le fléau du VIH, qui a ravagé son pays et a même coûté la vie à l’un de ses fils. Homme de paix Mandela a dirigé les négociations de paix en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi et dans d’autres pays du monde. Il était également un partisan connu de la cause palestinienne. Mandela a épousé sa première femme Evelyn Ntoko, une infirmière sud-africaine en 1944. Ils se sont séparés en 1957. Quatre enfants naîtront de leur union. En 1958, Mandela a épousé Winnie Madikizela qui a donné naissance à deux filles. Une grande partie de leur vie de couple s’est déroulée séparément, Mandela étant en prison. Winnie Madikizela Mandela, décédée en avril 2018, est elle-même devenue une personnalité politique reconnue. Le couple s’est séparé en 1992 et le divorce prononcé 4 ans plus tard. En 1998 il épouse en troisième noce Graça Machel – une politicienne mozambicaine et militante des droits de l’homme. Elle est une défenseur internationale des droits des femmes et des enfants et a été décorée par la reine Elizabeth II en 1997 pour son travail humanitaire.
AA
Source: .trt.net.tr