Pour s’assurer de l’état de certaines réalisations, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable a visité le week-end dernier la décharge de la ville de la Sikasso et la banque alimentaire des femmes de Kaboïla.
De l’avis de Mme Kéita Aïda M’Bo, la décharge d’ordures contrôlée de la ville de Sikasso dispose d’un personnel qualifié qui peut appuyer d’autres régions du pays. Même si un renforcement de capacité et d’organisation peut s’avérer nécessaire.
La décharge contrôlée de la ville de Sikasso a été la première étape de cette visite du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Kéita Aïda M’Bo.
Cette décharge au Centre d’enfouissement technique s’étend sur 20 hectares et comprend une cellule d’enfouissement des ordures, une plateforme de déchargement pour des déchets à forte composante organique, deux basins d’aérations et des chambres de confinements pour déchets biomédicaux. Le Centre reçoit plus de 40 tonnes d’ordures par jour.
«Le centre a un personnel qualifié. Il peut appuyer d’autres régions ou servir à améliorer ce qui se passe au niveau de Bamako…», a laissé entendre le ministre Kéita Aïda M’Bo. Avant d’indiquer qu’il est nécessaire de renforcer leur capacité et aussi d’aménager certains sites.
La banque alimentaire des femmes de Kaboïla, à une quinzaine kilomètres de Sikasso, a été la deuxième étape de la visite. Il s’agit des plantations d’arbres sur une superficie de 3,5 hectares dont 2 hectares et demi de pourghère, un hectare de néré et un hectare de baobab.
La réalisation date de juin 2015 lors de la quinzaine de l’environnement. «Le constat est là ! Les arbres ont bien poussé et nous sommes fiers aujourd’hui de constater que le travail avance comme s’était prévu», a indiqué le ministre Kéita Aïda M’Bo.
Elle a promis d’apporter des solutions idoines aux différents problèmes posés tout en réitérant son soutien et son accompagnement aux femmes de Kaboïla ainsi qu’au personnel de la décharge de la ville de Sikasso, la capitale du Kénédougou !
Aliou Touré
Source: Le Matin