MORT EN MASSE DES POISSONS
Le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable appelle à une prise de conscience générale
Parallèlement aux analyses approfondies qui sont en cours pour déterminer l’ampleur du désastre et aussi situer les responsabilités, le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable a dépêché ce lundi une équipe pour sillonner tout le corridor affecté qui va de Magnambougou à Koulikoro. L’Object de cette sortie dirigée par le Directeur des Eaux et Forêts, le Inspecteur Général Mamadou Gackou était de s’imprégner des réalités sur le terrain, mais aussi, de situer les responsabilités s’il le faut conformément aux instructions du ministre.
Dès les premiers signes du drame qui a frappé les poissons, l’ensemble des services du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable ont été mis en alerte de concert avec la direction nationale de la pêche. Au delà du sensationnel des réseaux sociaux, les services techniques ont procédé à des prélèvements au niveau des poissons et de l’eau de toute la bande concernée. En attendant les résultats des analyses pointues de la part des services spécialisés, la délégation du Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable s’est imprégnée des réalités sur le terrain au près des populations directement touchées par le phénomène. http://bamada.net/alerte-poisson-toxiques-dans-le-fleuve Des premiers constats, il ressort que les poissons ont été victimes de la force du courant et des boues charriées vers le fleuve depuis les bassins versants. Phénomène est récurrent à chaque début d’hivernage, mais le pic de cette année s’expliquerait par les 150 mn de pluie inédite enregistrée dans certains endroits de Bamako. Ce phénomène commun à la sous région entraine l’asphyxie des poissons à cause de la boue. Obligés de remonter à la surface pour respirer, ils sont victimes de l’air.
Selon le chef de village du campement bozo de Sidjankoro, le phénomène de cette année peut également s’expliquer par la présence de l’abattoir, les résidus de la teinture et les déchets plastiques charriés par le courant vers l’habitat naturel des poissons. L’Inspecteur général Mamadou Gackou en sa qualité de directeur national des Eaux et Forêts a attiré l’attention sur le déboisement du bassin versant comme l’une des causes de l’envahissement du fleuve par les éléments en tout genre. Sans obstacle nature que constituent le plus souvent les arbres, les eaux de pluies drainent
Source: Bamada.net