« Nous accompagnons le candidat Mamoutou Touré parce que nous pensons qu’il a la sagesse nécessaire pour rassembler la famille du football malien »

Dans le cadre de l’élection d’un nouveau Comité exécutif à la tête de la Fédération Malienne de football (FEMAFOOT), la région de Sikasso a décidé de soutenir la candidature de Mamoutou Touré dit Bavieux. Cela, à travers Ichaka Diakité (2^èmevice-président de l’US Bougouni), qui figure sur la liste du 1^er vice président du bureau sortant de la FEMAFOOT.

Joint par nos soins, M. Diakité a évoqué que sa présence dans l’équipe de Mamoutou Touré est un choix personnel, mais celui aussi des autorités du football de la troisième région du Mali, «  rallier l’équipe de ‘’Bavieux’’ pour la course à la présidence de la FEMAFFOT est d’abord un choix personnel. Mais, en réalité c’est le District de Bougouni, dont relève mon équipe l’US Bougouni,  et la ligue de football  de Sikasso, qui ont porté leur confiance sur ma modeste personne pour intégrer l’équipe de Bavieux. Nous l’accompagnons parce que nous pensons qu’il a la sagesse nécessaire pour rassembler la famille du football malien », a-t-il dit.

Avant d’ajouter : « à l’analyse des candidatures, nous avons estimé que c’est la personne idéale, qui peut nous sortir de la crise. Il a le langage d’un rassembleur et il a même fait une ouverture à toutes les parties pour un bureau consensuel. Même si cet appel n’a pas été entendu, il ressort qu’il a la compétence requise pour développer le football malien et  réconcilier ses acteurs ».

Ichaka Diakité a conclu ses propos en appelant l’ensemble des acteurs du football malien à œuvrer pour une élection apaisée, « Il faut que les uns et les autres se ressaisissent. Il est grand temps de sortir de la crise.  Après l’élection, il est primordial que le vaincu félicite le gagnant et qu’on regarde ensemble l’avenir du football malien. J’appelle tous les acteurs du football à mettre le Mali au dessus de tout. Notre pays a beaucoup souffert de la crise du nord, de la crise institutionnelle, mais aussi de la crise du football », a-t-il conclu.