Le dimanche 4 août 2019, le parti Asma-Cfp, à travers la coordination des cadres ressortissants de la région de Mopti, a fait une remise de vivres aux déplacés de cette région. Le don était composé de 4 tonnes de céréales (riz et mil), 4 balles de moustiquaires imprégnées, 10 cartons de savon.
Le secrétaire à l’action sociale et à la solidarité de l’Asma, Issa Omotimbé, a présidé, au nom du bureau national du parti, en représentant le coordinateur des cadres ressortissants du parti de la région de Mopti, la cérémonie de remise de l’aide aux déplacés de la crise installés à Niamana, Faladiè, Mountougoula et Djalakorobougou. Le don était composé de 4 tonnes de céréales (riz et mil), 4 balles de moustiquaires imprégnées, 10 cartons de savon et des pots à savon estampillés Asma et la somme de 1 million de FCFA offerts par les cadres ressortissants du parti de la région de Mopti pour appuyer davantage ces déplacés majoritairement Peulhs et Dogons.
À l’occasion, les représentants des associations de Peulhs et Dogons «Tapital Poulaaku et Djinna Dogon» étaient présents pour manifester leur reconnaissance au bienfaiteur de leurs communautés éprouvées par la crise intercommunautaire qui secoue la 5èmerégion du Mali, après celle du nord. Plusieurs autres cadres du parti étaient présents comme l’honorable Drissa Sangaré, qui s’est écœuré de voir les Peulhs et Dogons déplacés à cause d’une crise de cohabitation. «J’ai grandi entre les mains de ces hommes et femmes peulhs et dogons dans une parfaite harmonie. C’est avec regret que je vois tous ces visages familiers en détresse», a-t-il déclaré.
Selon le secrétaire à l’action sociale et à la solidarité de l’Asma, Issa Omotimbé, ce geste est le début d’une série d’actions humanitaires à l’endroit des populations maliennes touchées par la crise en général et particulièrement pour la région de Mopti, où une mission d’aide humanitaire se rendra très prochainement. À l’en croire, il ne s’agira pas seulement que d’aide, il sera aussi question de réconcilier les cœurs.
Gabriel TIENOU
Source: Le Reporter