Pour les acheteurs et les exposants du monde entier, la présence à l’Exposition internationale des importations de Chine leur a apporté beaucoup. Ainsi de Bruno Giniudou, président d’une société de production et de vente du Bénin, qui a déclaré aux journalistes qu’en trois jours d’exposition, ils ont contacté 15 hommes d’affaires chinois intéressés et signé 8 intentions de contrats. Bruno Giniudou est très satisfait de son voyage à Shanghai : « Je ne viendrai pas seulement à l’Exposition l’année prochaine, mais je présenterai également d’autres sociétés, qui amèneront davantage de produits béninois de qualité en Chine ».
He Huan, représentant du département des ventes d’Anvil Ranch en Uruguay, a déclaré devant la presse : « J’ai reçu plus d’une douzaine d’hommes d’affaires chaque jour. Ils ont montré un grand intérêt pour les produits à base de boeuf uruguayen et sont très professionnels. Par exemple, ils posent des questions sur les pattes avant et arrière des bœufs, l’état de la viande, comment garantir la qualité pendant le transport, etc. ». He Huan a constaté que « le niveau de vie de la population chinoise s’améliore rapidement et elle est prête à consommer des produits de qualité supérieure. La moitié du boeuf de notre ranch est exportée en Chine, mais je pense qu’il y a encore un potentiel à exploiter. Pour nous, la CIIE constitue une véritable plate-forme de négoce internationale », a-t-il dit.
Le stand du groupe allemand TUV Rheinland a quant à lui pris contact avec l’Institut de recherche scientifique en qualité standard Zhongnan de Hainan sur le site des expositions techniques. La zone franche de Hainan a élaboré un plan visant à développer vigoureusement des véhicules à énergies nouvelles. Ainsi, à l’avenir, une borne de recharge rapide sera construite tous les 25 kilomètres. L’Institut Zhongnan espère discuter des normes techniques pour la détection et l’installation de véhicules électriques et de bornes de chargement pour voitures.
« Nous avons discuté pendant plus de deux heures et avons estimé que de nombreux problèmes devaient encore être résolus », a de son côté souligné Xia Bo, vice-président des Services des produits commerciaux et industriels pour la région Grande Chine chez TUV Rheinland Group. « Les entreprises chinoises ont progressivement évolué de la production de produits à la participation à l’élaboration de normes. En tant que tiers fournisseur de services de tests de qualité et d’élaboration de normes, nous sommes disposés à fournir davantage de soutien aux entreprises chinoises », a-t-il annoncé.
« Ce démaquillant, ce masque et ce nettoyant pour le visage font tous un carton en ligne. Je veux en acheter un lot… ». Après s’être entretenu avec le directeur des ventes Xu Chao sur le stand de la marque Japan Flower and Makeup, il a suffi de deux phrases à peine à Zhao Xiangyu, de la société Xi’an Ousheng Import & Export Trading Co., pour signer une commande.
A 30 ans, Zhao Xiangyu vient de faire ses débuts. Mais le chiffre d’affaires annuel de son entreprise créée il y a trois ans a déjà atteint plus de 50 millions de yuans. Il a souligné combien cela valait la peine d’être venu à la CIIE. « Dans le passé, pour l’achat de produits importés, on devait passer par des agents, il y avait une asymétrie d’informations, un coût élevé et une faible efficacité ». Désormais, il contacte directement de nombreuses marques importées pour obtenir des informations de première main.
« Les produits cosmétiques fabriqués au Japon achetés cette fois-ci sont arrivés au port de Tianjin par voie maritime. Aucun dédouanement n’est nécessaire, le transport combiné rail-route les emmène directement au train “Changan” Chine-Europe, c’est le temps le plus court jusqu’au port sous douane de Xi’an ». Zhao Xiangyu envisage maintenant d’importer des produits japonais jusqu’à Xi’an, puis de les réexporter vers l’Europe, et profiter de l’initiative « Une Ceinture, une Route » pour étendre les produits japonais au marché européen.
« Cette fois-ci, j’ai contacté de nombreux prestataires de services commerciaux de grande qualité. Je viens de connaître une compagnie de transport japonaise. Ils ont un avantage en matière de prix vers l’Europe et l’Amérique. Peut-être que nous pourrons coopérer plus tard », a de son côté déclaré Hu Haijing, directeur général de Sinomach Sumeida International Technology Trading Co., Ltd.
Lors de l’Exposition, Sumeida a pour ainsi dire été « à pleine charge » : une chaîne de production de fibres chimiques achetée au Japon chezTMT Machinery Co., Ltd., pour un montant total de 757 millions de dollars ; des équipements de chaîne de production de béton préfabriqué assemblé achetés à la société allemande Ebawe Equipment Technology Co., Ltd., pour un montant total 400 millions d’euros. « Ensuite, nous continuerons d’absorber des ressources plus nombreuses et de meilleure qualité et d’innover en matière d’approvisionnement. Je pense que la route deviendra de plus en plus large pour nous », a affirmé Hu Haijing.
La rédaction