Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

La guerre au Mali est-elle finie ?

L’explosion, mardi, d’une mine artisanale dans le nord du Mali a coûté la vie à trois soldats français, l’un d’eux étant tué sur le coup, les deux autres succombant à leurs blessures mercredi. Tous étaient de la force Barkhane, mise en place en août 2014 pour chasser les jihadistes d’un immense territoire sahélien. Lors du premier anniversaire de Barkhane – qui a remplacé «Serval», déclenchée en janvier 2013 pour chasser les jihadistes alors maîtres du nord du pays -, le bilan officiel faisait état de 125 jihadistes «mis hors d’état de nuire» (dont 65 capturés). Sept autres ont été appréhendés la semaine dernière dans l’Ouest.

soldats force serval kidal nord-mali2

Aujourd’hui, le centre et le nord du Mali sont en principe «libérés», et des élections ont permis à Ibrahim Boubacar Keïta d’incarner la restauration d’un pouvoir légitime. Mais rien n’est réglé. Autrefois haut lieu du tourisme ouest-africain, le Mali regorge de zones rouges, notamment dans le Nord, où personne ne s’aventure librement. L’assassinat de deux journalistes de RFI à Kidal, fin 2014, a achevé de refermer l’accès à ce no man’s land. Certes, il n’y a plus de prises d’otages occidentaux, de charia ou de lapidations, mais «l’ennemi invisible» a gardé sa capacité de nuisance. Grâce notamment à ces mines létales, sur lesquelles des forces françaises ont sauté à deux reprises depuis février. En un an, sept soldats de Barkhane ont perdu la vie.

Maria Malagardis

Source : liberation

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance