La ministre française des armées Florance Parly a révélé que l’armée française a effectué une enquête interne à propos de la mort de trois civils lors du passage d’un convoi au Niger, en réponse à la demande du président nigérien qui avait demandé l’ouverture d’une enquête à propos de cet incident.
Dans une interview accordée au « journal du dimanche » Parly a déclaré qu’il y avait eu une enquête interne qui a révélé que face à des signes évidents de grande animosité les soldats français ont fait preuve de grande maitrise et ont eu la réaction appropriée.
Ce convoi avait quitté la capitale économique de la cote d’Ivoire pour rejoindre Gao au Mali comme cela s’était passé plusieurs fois depuis le début de l’intervention française au sahel en 2013.
Au début ce convoi avait été bloqué et pris à partie par les habitants de la ville de Kaya au centre du Burkina Faso, avant de poursuivre sa route quelques jours après et se voir de nouveau bloqué à Tira, dans l’ouest du Niger.
Trois personnes avaient été tuées après des tirs que certains ont attribué aux soldats nigériens et d’autres à des soldats français.
La ministre française a précisé que les discussions se poursuivent avec Niamey à propos de cet incident afin de faire la lumière sur ce qui s’était passé avant, pendant et après les accrochages.
Pour sa part le président Bazoum a annoncé avoir chargé l’appareil nigérien spécialisé de mener une enquête afin de déterminer les dysfonctionnements qui sont intervenus.
Ce convoi est devenu le symbole de l’inimitié des populations en colère face à la violence des extrémistes présents partout et l’intervention armée française au sahel de plus en plus croissant au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
La ministre française, dans une allusion à la Russie, a dit que l discours hostile à a France est alimenté par des milieux influents politiquement pour leurs intérêts personnels ou sous l’influence étrangère.
Source: saharamedias