Malgré cette missive communicationnelle pour l’apaisement de la tension, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont maintenu leur position. La CEDEAO a insisté, voire à exiger aux maliens de tenir à la date initialement prévue depuis au début de la transition après la chute du président Ibrahim Boubacar KEITA en aout 2021. Dans le cas contraire, les maliens peuvent s’attendre à d’autres mesures plus drastiques mais malgré tout ça le président GOITA tient coute que coute à donner la parole aux maliens à travers les assises nationales de la refondation.
A en croire au président de la transition les résultats de ces assises détermineront la date de la tenue des élections prochaines. Il s’agit pour le président Assimi, d’apporter de la reconnaissance, de considération et de valorisation aux aspirations profondes du peuple malien. Au regard de tous ces remue-ménages les maliens ont le droit de se poser deux questions à savoir, qu’est-ce que la CEDEAO et ses alliés ont à gagner en mettant la pression sur le les autorités de transition malienne ? Et qu’est-ce que les autorités de la transition perdent ou perdraient en allant maintenant et toute suite à l’élection ?
Bazomana Diarra Stagiaire