Bien plus, le président IBK dénonce dans son cercle privé l’immixtion trop voyante de la France dans la gestion quotidienne des affaires de son pays. La France a certes libéré le Mali du péril des Djihadistes. Mais de là à ce qu’on lui demande de rendre compte systématiquement à Paris sur un certain nombre de sujets avant toute décision, c’est une posture que le nationaliste IBK refuse d’adopter. C’est même sans doute pour ça qu’il demande certainement le départ des troupes onusiennes de son territoire. Bien entendu, Paris n’aime pas qu’on lui tienne tête. Le souvenir du président Laurent Gbagbo est encore trop vivace dans les esprits.
Dès lors, on ne s’empêche plus de faire comprendre au président Malien qu’il joue à un jeu dangereux. Et ce, à l’heure ou les troupes armées de plus en plus organisées sont de retour dans le Nord du Mali. Bien évidemment, le chantage et la menace sont clairement établis pour le président IBK. Soit, il s’aligne, ou alors la France qui a encore 1000 soldats qui surveillent le désert contre les islamistes, lève le pied et arrivera ce qui va arriver. Quitte ou double, IBK qui continue à faire la sourde oreille à ces ordres venus de l’occident, sait désormais à quoi il est exposé. Va-t-il se coucher pour sauver son fauteuil ou s’entêter pour garder l’estime de son peuple? Les prochains jours nous situeront.
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